Les progrès vers l’objectif visant à mettre fin à l’épidémie de Sida d’ici 2030 ont été trop lents en Europe et en Asie centrale, la plupart des pays risquant de ne pas atteindre les objectifs intermédiaires fixés par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) pour 2025, a indiqué vendredi le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC).
Ces progrès ont été trop lents en dépit du fait que le nombre de nouvelles infections par le VIH et les taux de mortalité liés au sida continuent de baisser dans ces régions, a indiqué l’ECDC dans un communiqué de presse.
Dans 45 des 55 pays d’Europe et d’Asie centrale qui ont pu fournir des données, seulement 83% – soit environ 1,9 million sur un total estimé à 2,3 millions – des personnes vivant avec le VIH savaient qu’elles étaient infectées en 2022, a indiqué l’ECDC. Le taux mondial correspondant est de 86%.
Un autre objectif prévoit que 95% des personnes qui savent qu’elles sont infectées soient sous traitement d’ici 2025, alors que la moyenne des pays qui ont fourni des données dans les deux régions était de 85% en 2022, ce qui est également inférieur au taux mondial de 89%, a indiqué l’ECDC.
Le troisième objectif consiste à ce que 95% des personnes sous traitement devraient bénéficier d’une suppression virale d’ici 2025. Par suppression virale, on entend le pourcentage de personnes diagnostiquées séropositives dont le nombre de copies du VIH par millilitre de sang est inférieur à 200.