«N’dama» est le nom d’un long métrage dont le premier coup de manivelle est prévu pour le mois de novembre prochain sur les côtes d’Azeffoun (Tizi-Ouzou) ou de Béni K’sila (Bejaïa).
Selon le réalisateur Ahcène Ould-Kaci, la nouvelle production en kabyle sera financée à hauteur de 40% par le ministère de la Culture et des Arts pour un montant prévu de 72 millions DA et le reste par l’entreprise de production privée Desert Prod.
D’ores et déjà, le réalisateur et son équipe sont à la recherche d’un cadre idéal avec une opération de repérage de sites entre Tigzirt, Azeffoun et Béni-K’sila. Le film traite du phénomène de la harga. Un groupe se cache dans les bois avant de rejoindre l’embarcation qui doit l’emmener vers l’autre rive de la Méditerranée. «N’dama» traite, selon son réalisateur, de ce phénomène, de «ce chimérique exil qui est loin d’être l’eldorado promis pour des jeunes sans espoir».
«Une fois la traversée réussie, le harrag se retrouve confronté à la dure réalité de la vie dans un autre pays avec tous les regrets (ndama) qui en découlent», ajoute-t-il. La durée de tournage est de 12 semaines dont neuf en Algérie et trois en France, à Paris plus précisément. «80 acteurs et figurants dont sept étrangers seront distribués», précise Ould-Kaci. Notons enfin que «N’dama» fait partie de la douzaine d’œuvres retenue par la commission de sélection et de lecture du ministère de la Culture et des Arts.
Rachid Hammoutène