Concert de M’hamed Yacine : Une ambiance chaleureuse

 M’hamed Yacine a animé, vendredi à la salle Ibn Khaldoun, à Alger, un concert de musique andalouse dans le cadre du programme de soirées organisées par l’Etablissement arts et culture de la wilaya d’Alger pour animer la capitale.

L’artiste et violoniste, accompagné de son orchestre, a enchanté le public pendant plus d’une heure et demie, en interprétant une variété de chants, entre inqilabets, extraits de noubas et chansons inspirées du terroir.

Le chanteur à la voix limpide et étoffée a gratifié l’assistance d’un programme musical dans différents modes de musique andalouse. Il a entonné plusieurs titres célèbres comme «Taht El Yasmine F’lil», une valse qui a embarqué l’assistance dans une randonnée romantique, «Sabrikalil» et «Ya Badiâe El Hosn», «Ya rouhiyarayhani» et «AâchkiwaGh’rami» longuement applaudis et salués par des youyous.

L’orchestre a fait montre de toute l’étendue de son talent dans des envolées de virtuoses, lors d’introductions en solo ou en réponse aux interprétations du chanteur avec un soutien orchestral dense et diversifié, soumis à une section rythmique des plus originales.

Le public a également savouré des chefs-d’œuvre du hawzi, dont «Nar Hwakom Lahab» et «Achki F’zine N’zaha», suivis de «Ya Ochak Ezzine», «El Aïn Ezzerka», «Achakt Tefla Andaloussia» et «Mahani Zin» et des improvisations au rythme de l’enthousiasme du public qui s’était retenu sur les premières notes avant de  céder aux déhanchements. Jeunes gens et jeunes filles dansaient près de la scène.

M’hamed Yacine, né en 1972 dans une famille de mélomanes, s’initie dès 4 ans à différents instruments de musique avant de rejoindre le conservatoire de musique de Kouba où il est encadré par des professeurs de renom jusqu’en 1987. Il a animé ensuite plusieurs récitals andalous et pris part à des festivals de musique savante. Il a sorti aussi trois albums :  «Hawzi», «L’été en fête» et «Ya H’mam».

Walid Souahi

 

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