Conseil de Sécurité: Débat sur Le rôle des jeunes face aux défis de sécurité en Méditerranée

Le Conseil de sécurité de l’ONU a tenu hier un débat au niveau ministériel sur « Le rôle des jeunes face aux défis de sécurité en Méditerranée » au titre du point de l’ordre du jour « Maintien de la paix et de la sécurité internationales », auquel l’Algérie a pris part.

Plusieurs Etats membres de la région méditerranéenne ont participé à la réunion en vertu de l’article 37 du règlement intérieur provisoire du Conseil, dont la composition actuelle comprend quatre pays méditerranéens, à savoir l’Algérie, la France, Malte et la Slovénie. Le ministre maltais des affaires étrangères et européennes et du commerce, Ian Borg, a présidé cette réunion, qui est un événement phare de la présidence maltaise du Conseil en avril. Les intervenants sont la Secrétaire générale adjointe aux affaires politiques et à la consolidation de la paix, Rosemary DiCarlo, le Secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée (UPM), Nasser Kamel, et un jeune représentant de la société civile.

Des déclarations conjointes de l’Union européenne (UE) et de Chypre ont été lues lors de la réunion au nom des neuf membres méditerranéens de l’UE (également appelés Med9), à savoir la Croatie, Chypre, la France, la Grèce, l’Italie, Malte, le Portugal, la Slovénie et l’Espagne. La note conceptuelle préparée par Malte pour le débat a indiqué que la Méditerranée est confrontée à des défis multiformes, notamment l’instabilité politique, l’inégalité socio-économique, les menaces transnationales et l’insécurité maritime. Elle note que ces défis amplifient collectivement la fragilité de la région et constituent un obstacle majeur à la paix, à la sécurité et au développement durable.  Elle reconnaît, en outre, les effets différentiels du changement climatique sur les jeunes, en particulier les jeunes femmes et les filles, et souligne l’importance d’inclure ces groupes dans l’élaboration de solutions aux défis du changement climatique.

La réunion s’set tenue à un moment crucial, à la lumière du Sommet du futur, qui devrait se tenir en septembre, et de la publication d’un nouvel agenda pour la paix (NAfP), un document d’orientation de juillet 2023 qui expose la vision du secrétaire général pour l’avenir du multilatéralisme et le travail des Nations unies en matière de paix et de sécurité.  Dans ce contexte, elle vise à donner aux Etats membres l’occasion de mettre en évidence « les défis multiformes auxquels est confrontée la Méditerranée, tout en explorant le rôle des jeunes dans la promotion de la paix et de la sécurité dans la région », selon la note conceptuelle.  Elle a également permis aux Etats membres d’échanger leurs points de vue sur « la manière d’intégrer les jeunes et les principes de paix et de sécurité », y compris dans l’action climatique, afin de « favoriser une approche unifiée de la paix et de la sécurité face au climat ».

Lors du débat, les briefers et certains Etats membres ont également souligné les effets délétères des conflits en cours dans la région sur les enfants et les jeunes. La discussion devrait porter sur les contributions positives des jeunes dans les domaines de l’action climatique et de la paix et de la sécurité.

 

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