La CAF réagit au non déroulement du match USM Alger-RS Berkane : « L’affaire sera portée devant les instances compétentes »

La Confédération Africaine de Football (CAF) n’a pas tardé à réagir au sujet de l’affaire du match des demi-finales aller de la coupe de la CAF qui devait opposer l’USM Alger et le RS Berkane, dimanche soir au stade du 5-Juillet.

Dans un communiqué publié sur son site officiel, peu de temps après le refus des joueurs du club marocain d’entrer sur le terrain, malgré la présence des joueurs de l’USM Alger, l’instance faitière du football africain a fait savoir que cette affaire « sera portée devant les instances compétentes ». « La demi-finale aller de la Coupe de la Confédération CAF TotalEnergies, prévue ce dimanche 21 avril 2024 à Alger, entre l’USM Alger et la RS Berkane, n’a pas eu lieu. L’affaire sera portée devant les instances compétentes », a indiqué l’instance présidée par le sud-africain, Patrice Motsepe. « La CAF présente ses excuses aux sponsors, aux partenaires TV et aux supporters, pour les désagréments causés », a-t-elle ajouté.

Reste désormais à savoir ce que décideront les instances compétentes. Dans ce contexte, la partie algérienne s’attend à ce que la direction du RS Berkane exploite l’atout de la validation par la CAF de leur maillot floqué de la carte géographique du Maroc incluant le Sahara occidental. Du côté des Usmistes, la contre attaque réside dans l’erreur commise par l’instance du football continental qui a autorisé l’équipe marocaine à évaluer avec le dit maillot bafouant ainsi toutes les règles du sport, qui, comme rapporté dans notre précédente édition, stipule dans la loi 4 du football relative à l’équipement des joueurs que : « l’équipement ne doit présenter aucun slogan, inscription ou image à caractère politique, religieux ou personnel. Les joueurs ne sont pas autorisés à exhiber de slogans, messages ou images à caractère politique, religieux, personnel ou publicitaire sur leurs sous-vêtements autres que le logo du fabricant. En cas d’infraction, le joueur et/ou l’équipe sera sanctionné par l’organisateur de la compétition, par la fédération nationale ou par la Fédération internationale (FIFA) ».

La parte algérienne s’appuiera aussi sur l’article 50 de la charte olympique (alinéa 2), qui stipule aussi qu’« aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique ». Les statuts de la CAF et de la FIFA sont clairs. Ils interdisent les interférences entre le sport et la politique. Et c’est ce qui plaide pour l’USMA dans son dossier qui sera déposé en urgence auprès du Tribunal Arbitral du Sport (TAS) de Lausanne pour défendre ses droits. Cette institution internationale indépendante, qui participe à la résolution des litiges dans le domaine du sport, doit statuer rapidement sur cette affaire en sachant que la manche retour de cette demi-finale  entre l’USM Alger et la RS Berkane est prévue dimanche prochain au Maroc.

M. F.

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