Festival du film méditerranéen d’Annaba : Mouloudji donne le coup d’envoi de la 4e édition

 La ministre de la culture et des arts, Soraya Mouloudji, a donné, mercredi soir au théâtre régional Azeddine Medjoubi, le coup d’envoi de la quatrième édition du festival du film méditerranéen d’Annaba (FFMA), inscrit sous le slogan « Nouvelle vision ».

Quelque 70 films, réalisés entre 2022 et 2024, représentant 18 pays du bassin méditerranéen, prennent part à cette édition, et concourrent pour le sacre du festival la « Gazelle d’Or », d’une valeur de 15 000 dollars, pour le long métrage, et 5000 dollars pour le court métrage et le documentaire. Un public nombreux était au rendez-vous, dès le début de l’après midi, pour assister à  la cérémonie du « Tapis rouge », qui  a vu défiler les participants au festival, entre réalisateurs, producteurs et comédiens. Nombreux sont venus acclamer leurs idoles et prendre des photos souvenirs avec elles. Les comédiens algériens se sont prêtés au jeu de leurs fans, à l’image de Hacen Kechach, Mohamed Rachid, Rym Takoucht, Hichem Mesbah, Akram Bendaoud,  Hacen Benzerari, Fouzia Tougourti, Djam, Petit Moh, Khaled Ben Aissa et tant d’autres. A noter également la présence du comédien français Smain. Les artistes ont également fait des déclarations à la presse nationale avant de rejoindre la grande salle du théâtre Azeddine Medjoubi.

Lors d’une conférence de presse animée, mercredi matin à l’hôtel Seybouse, le jury du long métrage, présidé par le réalisateur et scénariste iranien, Nouri Bilge Ceylan, a qualifié le festival  d’«événement important, qui regroupe pour cette édition, un grand choix de films de haute qualité ».

Justine Barda, venue des Etats-Unis, membre du jury du Festival pour les longs-métrages, initiatrice d’une plateforme numérique spécialisée dans la diffusion de films du monde entier à destination du public des USA, après avoir rappelé que les festivals de cinéma « sont l’occasion de présenter des œuvres cinématographiques et de découvrir de nouveaux talents », a estimé que le retour du Festival du film méditerranéen d’Annaba, « devenu une tradition cinématographique », représente « un acquis très important pour le développement du septième art ».

Le 4e festival du film méditerranéen d’Annaba, rend également hommage au cinéma italien, pays invité d’honneur de cette édition, à travers la thématique « 130 ans de cinéma italien ».

Une conférence, intitulée « 130 ans de cinéma italien à travers le regard des critiques », sera animée le 28 avril, par des critiques et chercheurs spécialistes du cinéma. Une exposition, organisée par l’agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC), est également organisée au théâtre régional d’Annaba, et met en exergue les principales étapes du cinéma italien, quelques grands réalisateurs, son palmarès ainsi que les plus importantes coproductions algero-italiennes. C’est également par un film italien, « Vers un avenir radieux », de Nanni Moretti, que le festival a  ouvert ses projections, qui se poursuivront jusqu’au 30 du mois en cours. Un programme dédié à la Palestine et au cinéma palestinien, titré « Viva Palestina », est aussi au programme du 4e FFMA, et donnera la parole à des comédiens et réalisateurs palestiniens, qui aborderont le 7e art et son rôle dans la résistance contre l’aliénation identitaire et la préservation de la mémoire.

De notre envoyé spécial : Hakim Metref

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