Film documentaire « Algérie nouvelle: Vision et réalisations » : Zoom sur les réalisations et les projets d’envergure

Le méga-projet national portant édification de l’Algérie nouvelle a, résolument, emprunté la voie des grandes réalisations et des projets d’envergure, lancés à travers l’ensemble du territoire national, partant d’une vision stratégique ambitieuse annoncée par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, il y a cinq ans.

Le premier épisode du film documentaire « Algérie nouvelle: Vision et réalisations », diffusé sur la Télévision Algérienne et produit par la Direction de l’Information de l’état-major de l’Armée nationale populaire (ANP), a mis en lumière les réformes politiques et économiques entreprises par le pays au cours des cinq dernières années, des réformes sous-tendues par une nouvelle Constitution ayant consacré les aspirations du peuple algérien à une Algérie démocratique, prospère, fidèle aux valeurs de Novembre et garante d’un Etat à caractère social.

Fer de lance des profondes réformes engagées sur les plans juridique et institutionnel, la Constitution de 2020 est, selon le président de la Commission des Affaires étrangères, de la Coopération Internationale au Conseil de la nation, Mohamed Amroune, « l’une des Constitutions les plus avancée à l’échelle arabe et africaine ».       M. Amroune a souligné le rôle déterminant de cette révision constitutionnelle et l’amendement de la loi électorale qui s’en est suivi, dans le changement profond qu’a connu la classe politique.

 Les réformes politiques et institutionnelles ont permis d’engager de vastes réformes économiques dont l’objectif, selon l’économiste Mahfoud Kaoubi, était de « diversifier les recettes et réduire la dépendance aux hydrocarbures ». Cet objectif a été concrétisé par « la nouvelle loi sur l’investissement qui accorde des facilitations considérables aux investisseurs nationaux et étrangers et met en place une plateforme numérique dédiée à l’investisseur », a-t-il souligné. M. Kaoubi ajoute que cette loi, promulguée en 2022, a permis d’enregistrer « plus de 7.000 nouveaux projets d’investissement auprès de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), ce qui témoigne du « rétablissement de la confiance dans le climat d’investissement en Algérie ».

Le film documentaire met, également, l’accent sur les grands projets d’investissement stratégiques lancés par l’Algérie ces dernières années, à l’instar du complexe sidérurgique de « Bellara » dans la wilaya de Jijel, qui s’étend sur une superficie de 216 hectares.

Ce complexe ambitionne de produire 1,8 million de tonnes de fer cette année, pour un chiffre d’affaires avoisinant les 160 milliards de dinars algériens, tout en continuant à augmenter sa capacité de production.

Le groupe sidérurgique « Tosyali-Algérie » se veut un investissement économique fruit d’un partenariat stratégique algéro-turc qui a permis à l’Algérie de se hisser aux premiers rangs du continent africain et de la région méditerranéenne dans le domaine de la sidérurgie.

Le Groupe constitue un véritable leader en ce sens qu’il exporte ses produits vers 24 pays et entend atteindre 2 milliards de dollars d’exportations, il renferme également un des plus grands fours industriels au niveau africain.

Le film documentaire a, aussi, cité la mine de fer de Gara Djebilet, considérée comme étant le plus grand investissement minier en Algérie depuis l’indépendance, à même de propulser le développement dans le grand Sud, comme c’est le cas pour la ligne ferroviaire Bechar-Tindouf qui s’étend sur 950 km.

Autre établissement mis en lumière par le documentaire, l’Entreprise des ciments et dérivés de Chlef (ECDE) relevant du Groupe industriel des ciments d’Algérie (GICA), qui a connu une grande dynamique ces dernières années après l’augmentation du nombre de ses unités de production.

Dans la wilaya de Mascara, se trouve une nouvelle usine de traitement de carbonate de calcium, première du genre en Algérie, qui a pour but de produire cette matière localement alors qu’elle était importée de l’étranger.

Au niveau de Hassi Rmel dans la wilaya de Laghouat qui abrite le plus grand champ de production de gaz naturel en Algérie, 20 entreprises algériennes ont pris part à la réalisation d’une unité de boosting de gaz dotée de technologies de pointe, visant à développer les capacités productives du champ, sachant que le projet avait été livré dans les délais impartis grâce au dévouement des compétences algériennes.

A Biskra, le complexe d’El Outaya relevant de l’Entreprise nationale des sels (ENASEL) a bénéficié d’une autorisation exceptionnelle d’investissement, avec sa capacité de production estimée à 80.000 tonnes/an qui lui permet de couvrir les besoins du marché national en produits industriels, alimentaires et parapharmaceutiques, mais aussi réduire la facture d’importation et se tourner vers l’exportation vers les pays africains et européens, selon le documentaire.

Dans le cadre d’une approche de diversification de l’économie nationale, les hautes autorités du pays ont mis en place plusieurs mesures et procédures visant à appuyer et encourager le secteur agricole et relancer l’investissement dans ce domaine, ce qui reflète l’orientation de l’Algérie vers l’autosuffisance et le pari gagné de la sécurité alimentaire, selon l’économiste Mourad Kouachi qui a rappelé que « parmi les mesures ayant contribué à faire avancer le secteur, figurent la création de la Banque de semences, la nouvelle vocation des fermes pilotes et l’autorisation d’importation du matériel agricole d’occasion, tout en accordant un intérêt particulier aux filières agricoles stratégiques ».

Bouton retour en haut de la page