Palestine: La communauté internationale appelée à soutenir l’UNRWA

Le Chef du Conseil national palestinien (CNP), Rawhi Fattouh, a appelé mardi la communauté internationale à reprendre son soutien à l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA), pour pouvoir contribuer à alléger les souffrances du peuple palestinien, en particulier les chômeurs.
Dans une déclaration publiée à l’occasion de la Journée internationale des travailleurs, célébrée le 1er mai de chaque année, M. Fattouh a appelé à une augmentation des programmes d’emploi et à une assistance aux chômeurs Palestiniens dans toutes les localités, selon l’agence palestinienne de presse, Wafa.
Le chef du CNP a en outre souligné la nécessité de fournir des programmes d’emploi aux Palestiniens, qui n’ont pas pu travailler dans les territoires de 1948, depuis le début de l’agression sioniste contre la bande de Ghaza.
La veille, le ministre palestinien des Affaires de Secours a, dans un rapport sur la situation humanitaire en Palestine depuis le 7 octobre dernier, fait état d’un chiffre stupéfiant de plus de 200.000 emplois perdus, alors qu’une centaine de projets soutenus par le Fonds palestinien pour l’emploi « sont au point mort ».
Plus de 9.500 travailleurs palestiniens ont été confrontés au déplacement et 18.500 travailleurs Ghazaouis se sont vu interdire de travailler par l’entité sioniste. S’ajoutent quelque 3.000 travailleurs qui ont été arrêtés par les forces d’occupation.
Les projections indiquent une forte hausse des taux de chômage, qui pourraient passer de 13 % à 38 %, selon le document.
Le Comité international de la Croix-Rouge a affirmé lundi, que le CICR « ne remplacera pas » l’UNRWA à Ghaza.
La semaine passée, le rapport final du groupe d’examen indépendant dirigé par l’ancienne ministre française des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a indiqué que l’UNRWA restait une « planche de salut humanitaire »
et « est irremplaçable ».
L’UNRWA a vu d’importants bailleurs de fonds, dont les Etats-Unis, annuler ou suspendre leurs fonds. Selon le rapport final du groupe d’examen, les allégations de l’entité sioniste, non étayées par des preuves, contre
l’Office de secours, ont déclenché la suspension du financement d’un montant d’environ 450 millions de dollars. Ces allégations ont « rapidement entravé sa capacité à poursuivre son travail ».
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