Répression des étudiants pro-palestiniens : l’ONU se dit « inquiète » des actions de la police sur les campus américains

L’ONU est « inquiète » de « l’impact disproportionné » des interventions de la police sur des campus d’universités aux Etats-Unis, pour y déloger des manifestants solidaires avec la cause palestinienne, selon un communiqué diffusé mardi à Genève.
« Je m’inquiète de ce que certaines mesures prises par les forces de l’ordre dans une série d’universités semblent avoir un impact disproportionné », a déclaré le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Volker Türk.
Le Haut-Commissaire s’est dit « troublé par une série de mesures musclées prises pour disperser et démanteler les manifestations », souligne le communiqué.
« La liberté d’expression et le droit de réunion pacifique sont fondamentaux pour la société –en particulier lorsqu’il existe de profonds désaccords sur des questions majeures – comme c’est le cas en ce qui concerne la situation à Ghaza », a déclaré M. Türk.
La vague de protestation contre l’agression sioniste contre Ghaza ne cesse de s’étendre dans les universités américaines depuis dix jours. Le mouvement est parti de l’université new-yorkaise de Columbia où cent
personnes avaient été interpellées le 18 avril.
Depuis, des centaines d’autres –étudiants, enseignants et militants– ont été interpellées, parfois arrêtées et poursuivies en justice dans plusieurs universités du pays.
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