Intégrer des méthodes novatrices pour améliorer la gestion du diabète

Des médecins internistes et des diabétologues ont plaidé, vendredi à Alger, pour l’introduction de dispositifs innovants tels que la pompe à insuline pour améliorer la prise en charge du diabète, notamment chez les femmes enceintes et les patients atteints de diabète de type 1.

Lors d’une conférence de presse consacrée à la prise en charge du diabète, le chef de service de médecine interne à l’EPH de Birtraria, Pr. Amar Tebaibia, le chef de service d’endocrinologie-diabétologie au CHU Ben Badis (Constantine), Pr. Nassim Nouri, et le chef d’unité de diabétologie au CHU Mustapha Pacha, Pr. Houssem Baghous, ont appelé à l’introduction de dispositifs innovants dans la prise en charge du diabète.

Il s’agit notamment de la pompe à insuline, qui permet de gérer son diabète sans devoir s’injecter de l’insuline par des piqures plusieurs fois par jour. Ces dispositifs, qui ont révolutionné la prise en charge de cette maladie dans les pays où ils ont été introduits, peuvent contribuer à réduire le coût du traitement, selon les spécialistes.

Certains services dans des établissements hospitaliers du pays ont d’ores et déjà expérimenté ces pompes à insuline, en attendant l’élaboration de recommandations nationales et la sélection des services et unités concernés par l’utilisation de ces dispositifs, en vue de définir les priorités en la matière et de permettre ainsi à la Caisse nationale des assurances sociales de rembourser ce dispositif « onéreux », notamment pour les enfants et les femmes enceintes, ont fait savoir les praticiens.

Soulignant l’importance d’un mode de vie sain, les internistes et les diabétologues ont tiré la sonnette d’alarme sur le régime alimentaire « riche en sucre, gras et sel » répandu actuellement dans la société algérienne, qui, selon eux, entraînera une « catastrophe sanitaire » à l’avenir, avec une hausse exponentielle des maladies chroniques.

Ils ont, par ailleurs, mis en garde contre les publicités mensongères sur Internet concernant certains produits censés prévenir ou gérer le diabète et d’autres maladies, mais qui en réalité présentent un véritable danger
pour la santé des citoyens.

 

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