Liberté de la presse: Un Mémorial en hommage aux journalistes palestiniens au Chili 

Un Mémorial de la Liberté de la Presse en hommage aux médias palestiniens a été inauguré lundi au siège de l’Ambassade de l’Etat de Palestine dans la capitale du Chili, Santiago, pour honorer les journalistes martyrs et ceux qui activent pour couvrir les agressions sionistes en cours contre la bande de Ghaza, depuis octobre dernier.

L’ambassadrice de l’Etat de Palestine au Chili, Vera Baboun, citée par l’agence palestinienne de presse, Wafa, s’est dit « fière » des courageux journalistes qui ont enduré de grandes difficultés et sont tombés en martyrs, ont été blessés et arrêtés par les forces d’occupation pour avoir dévoilé la vérité sur les agressions brutales contre les palestiniens à Ghaza.

« Personne ne devrait être exposé à un danger simplement en faisant son travail, tandis que les journalistes palestiniens qui couvrent la guerre génocidaire contre notre peuple à Ghaza, sont confrontés chaque jour à de
grands défis et difficultés dus à l’occupation (sioniste) qui coupe l’électricité et les communications, jusqu’à la destruction des institutions médiatiques, et du matériel de travail des journalistes », a-t-elle dénoncé.

Pour sa part, le chef du Syndicat des journalistes palestiniens, Nasser Abu Bakr qui a reçu le Prix « de la Liberté de la presse 2024 » de l’UNESCO-Guillermo Cano au nom des journalistes palestiniens qui ont couvert la guerre à Ghaza, a rappelé que ces derniers « travaillent sous les bombardements parmi les corps des martyrs, sans nourriture ni eau », ajoutant que les moyens de communication, dont Internet, sont généralement coupés, « chose qui ne s’est jamais produite dans l’histoire de l’humanité et ce, pour éviter que le monde ne connaisse la réalité dans les territoires palestiniens occupés ».

« Depuis le début de la guerre génocidaire contre Ghaza, 135 journalistes et travailleurs du secteur des médias sont tombés en martyrs, outre des disparus, en plus de la destruction des sièges de plus de 80 médias »,
a-t-il dénoncé.

M. Abu Bakr a souligné « qu’il s’agit du carnage de journalistes le plus horrible de l’histoire depuis l’existence du journalisme dans le monde », déplorant une « énorme perte » de journalistes et que « la presse entière a été détruite » à Ghaza.

 

 

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