Ghaza : Des experts onusiens dénoncent les violences sexuelles commises par l’armée sioniste

Des experts de l’ONU ont condamné, ce lundi dans un communiqué, les violences commises par l’armée sioniste contre les femmes et les enfants à Ghaza, y compris des violences sexuelles et des disparitions forcées.

« Nous sommes consternés par le fait que les femmes soient la cible d’attaques aussi vicieuses, aveugles et disproportionnées » par l’entité sioniste, qui « ne ménage apparemment pas ses efforts pour détruire leur vie et les priver de leurs droits humains fondamentaux », ont déclaré dans le communiqué sept Rapporteurs spéciaux.

Mandatés par le Conseil des droits de l’homme de l’ONU, ces experts, dont la Rapporteuse spéciale l’ONU sur les territoires palestiniens occupés Francesca Albanese qui est interdite d’entrée dans les territoires palestiniens par l’entité sioniste, soulignent que la destruction massive de logements à Ghaza et les conditions de vie précaires dans les tentes ont un impact disproportionné sur les femmes et les filles, notamment sur leur sécurité et leur vie privée.

« Les femmes enceintes et allaitantes continuent d’être traitées de façon effroyable, avec le bombardement direct des hôpitaux et le refus délibéré de l’accès aux établissements de soins de santé par des snipers (sionistes), combinés au manque de lits et de ressources médicales », indiquent aussi ces experts, tout en révélant qu’environ 50.000 femmes palestiniennes enceintes et 20.000 nouveau-nés courent des « risques inimaginables ».

« Plus de 183 femmes accouchent chaque jour sans que leur douleur puisse être soulagée, tandis que des centaines de bébés sont morts à cause du manque d’électricité pour alimenter les incubateurs », ont-ils ajouté. Ils se disent également consternés par des informations faisant état d’agressions et de violences sexuelles contre les femmes et les filles, « notamment contre celles détenues par les forces sionistes ».

Citant des rapports de l’ONU, ces Rapporteurs font, en outre, état de femmes et de filles victimes de disparitions forcées, tout en regrettant que les forces d’occupation aient détruit la plus grande clinique de fertilité de Ghaza, qui conservait des embryons.

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