Bombardement des camps de déplacés en RD Congo : Le bilan passe à 18 morts

Le bilan du bombardement contre des camps de déplacés dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), s’est alourdi à 18 morts, a indiqué mardi le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA).

Selon un communiqué relayé par des médias, 18 morts ont été signalés après la chute d’au moins cinq roquettes vendredi aux environs des sites de déplacés situés à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu (est).

Trente-deux déplacés ont été blessés, dont certains grièvement, en majorité des femmes et des enfants, a précisé l’OCHA, citant la division provinciale de santé du Nord-Kivu, soulignant que les activités des humanitaires ont repris le lendemain sur le terrain à la suite d’une suspension quasi généralisée.

Un précédent bilan faisait état d’au moins 14 morts et 35 blessés. Cependant, a ajouté l’OCHA, le risque de nouvelles explosions d’obus « n’est pas à exclure », avec l’un des obus tombés restant encore non explosés au sol, et l’escalade des hostilités qui ont lieu aux environs des camps de déplacés. « Plusieurs personnes déplacées dans les sites sur l’axe Goma-Sake sont ainsi exposées à des risques élevés d’insécurité et de protection », a alerté le Bureau des affaires humanitaires onusien.

Vendredi, une dizaine de bombes sont tombées sur des sites de déplacés dans les quartiers du Lac Vert, de Lushagala et de Mugunga à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu (est).

Le gouvernement de la RDC a imputé ces attaques aux rebelles du M23, qui se sont engagés dans des combats contre l’armée de la RDC et ont pris le contrôle des territoires de la province du Nord-Kivu.

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