L’Université M’hamed-Bougara de Boumerdès accueille, cette année, 35.000 étudiants dont 8.300 nouveaux inscrits. Il a été procédé, ce samedi, à la promotion de 65 enseignants au rang de professeur de l’enseignement supérieur.
Le doyen de l’université, Mustapha Yahi, a indiqué, ce samedi en marge de la cérémonie d’ouverture de l’année universitaire, que le nombre exact des nouveaux étudiants sera plus précis une fois les opérations de transfert achevées. «Nous avons maintenu le service minimum pour permettre à plus de 7.400 étudiants d’obtenir leurs diplômes entre licences et masters» a-t-il ajouté.
Interrogé sur les nouveautés, le professeur s’est félicité de l’ouverture d’une annexe de l’Université de Tizi Ouzou au sein dela faculté des sciences médicales. «Nous sommes très fiers de ce nouveau-né qui sera un pôle important dans les sciences médicales», a-t-il proclamé.
Evoquant la numérisation, le responsable fait savoir que de grandes avancées ont été enregistrées. «Le programme Progress existait mais cette année, il a été performant grâce à des compétences nationales. Les documents relatifs aux inscriptions universitaires ont été bannis», s’est-il félicité. Il a mis ensuite en exergue la nécessité d’être au diapason de ce qui se passe dans le monde. «L’université doit être la locomotive de la numérisation. Elle doit apporter son expérience et son expertise pour accompagner les entreprises et les institutions», a renchéri le doyen. Parlant de la généralisation de la langue anglaise, il a fait état de la formation de 650 enseignants. «Le département de la langue anglaise et le centre des langues de l’Université se sont impliqués et d’autres sessions seront au programme cette année», a-t-il annoncé.
Concernant les start-up et les innovations, le doyen a salué les efforts des étudiants et enseignants. Selon lui, «les autorités locales ont énormément contribué à la concrétisation de ces projets innovants. A la fin de2022,23 start-up ont bénéficié d’un siège et l’Université a mis en place un cluster où 100 projets innovants sont enregistrés dont 65 attendent leur validation». Sur la question du retour au système classique, Yahi a mis l’accent sur les évaluations pour améliorer la qualité de l’enseignement et de la formation. «Des commissions sont installées dans les universités pour ouvrir un débat à ce sujet. Des représentants de nos partenaires sociaux y prennent part et des recommandations seront soumises à la tutelle», a-t-il expliqué.
Karima Dehiles
