Ouverture du camp des créateurs de contenus numériques : Pour la moralisation de l’espace numérique

Le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) a organisé, ce samedi au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal, à Alger, le camp des créateurs de contenus numériques sous le slogan «Le contenu : un art et une responsabilité».

Lors de cette rencontre rehaussée par la présence du ministre de la Communication, Mohamed Laâgab, du ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine Merabi, et du ministre de la Jeunesse et des Sports, Abderrahmane Hammad, plus de 200 jeunes créateurs de contenus digitaux se sont regroupés pour débattre de leurs situations, aspirations et préoccupations. Mustapha Hidaoui, président du CSJ, a affirmé, dans une allocution d’ouverture, que l’idée de rassembler les créateurs de contenus algériens a commencé«petite» et a «grandi» pour devenir aujourd’hui une réalité palpable. Il s’est félicité des acquis réalisés par l’instance constitutionnelle qu’il dirige alors qu’elle n’a qu’une année de vie, faisant remarquer que la vision adoptée à l’horizon 2030 est très sérieuse, car il y va de l’avenir de la jeunesse algérienne qui doit laisser son empreinte en participant au processus d’édification nationale.Il s’est réjoui du fait que la volonté politique soit fidèle à ses engagements vis-à-vis de la jeunesse et cela se confirme, dit-il, à travers les sollicitations du Conseil en toute circonstance en vue de contribuer à la prise de décision. Il a rappelé que dans un passé récent, les jeunes étaient hors du jeu et aujourd’hui, la donne a changé.

L’enjeu, selon lui, serait d’unifier les rangs pour la consécration d’une véritable citoyenneté et le camp des créateurs de contenus s’inscrit dans cette optique puisque sa responsabilité est très lourde car il s’agit essentiellement de «manipuler la parole et l’image pour préserver le pays qui fait face à de nombreux défis». Hidaoui a mis en avant le rôle que doivent assumer ces jeunes créateurs de contenus numériques en exploitant l’espace bleu et tous les autres domaines en faveur du pays. Il a rappelé que le Conseil a pour souci de réorganiser la maison de la jeunesse et de redéfinir les priorités, en vue d’inscrire cette masse dans la dynamique de promotion de l’Algérie nouvelle. Ahmed Gaba, président du camp, a expliqué que cette rencontre a pour ordre du jour la moralisation de la société numérique et l’amélioration des prestations des créateurs de contenus numériques à travers l’initiation de sessions de formation et par conséquent contribuer au rayonnement de l’image de l’Algérie à l’échelle internationale à travers ces contenus qui doivent être de haute qualité.

Avant d’engager les travaux de ce camp, deux créateurs de contenus ont exposé leurs expériences, dont Islam Laâribi, qui a utilisé l’espace bleu comme échappatoire pour fuir la maladie du cancer et qui s’est engagé ensuite dans le volontariat et la promotion des principes d’entraide sociale, et Mohamed Debir, spécialisé dans le contenu historique. Ce dernier a confirmé d’ailleurs que le créateur de contenus doit avoir le souffle long car pour influencer une société, il faut être armé et surtout être au diapason des technologies numériques.

Aya M.

Cor kader

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