Deux femmes journalistes sont tombées en martyr, a indiqué, ce mardi, le bureau des médias du gouvernement dans la bande dans un communiqué. «Les journalistes Alaa Al-Hasanat et Ayat Khadura ont été tuées dans une attaque sioniste, lundi, ce qui porte le nombre de journalistes tués à 62 depuis le début de l’agression sioniste depuis le 7 octobre», a écrit le bureau. Les deux victimes ont perdu la vie dans le bombardement de leurs maisons dans la ville de Ghaza et à Beit Lahia.
L’agence de presse Wafa a indiqué que les avions d’occupation ont bombardé des tours de communication dans la ville de Ghaza et dans le nord de la bande, provoquant une interruption complète des communications depuis ces zones.
Dans ces conditions, les journalistes manquent cruellement de moyens pour faire leur travail à Ghaza. Ils sont dépourvus de batteries pour leurs appareils photos, sans ordinateurs et ni moyens de communication fiables. Certains ont tout perdu, la maison, la famille et parfois la vie. D’autres ont dû tout abandonner après avoir reçu l’ordre par l’armée d’occupation de quitter au plus vite leurs foyers.
Et depuis le 28 octobre 2023, les journalistes de Ghaza n’ont parfois plus aucune connexion internet et n’ont que peu d’électricité pour recharger leurs matériels. Ils s’efforcent, toutefois, à donner l’information et alerter le monde sur ce qui se passe à Ghaza. Les forces d’occupation auraient voulu que ces journalistes ne soient pas là pour que leurs mensonges ne soient pas démasqués. Le black-out médiatique fait partie de leurs projets.
