Crise humanitaire au Soudan : Bendjama plaide pour une solution politique

Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a souligné, au nom des membres du groupe A3+ (Algérie, Mozambique, Sierra Leone et Guyane), l’importance d’une solution politique au conflit au Soudan pour répondre à la crise humanitaire qui sévit dans ce pays où 18 millions de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë.
« Près d’un an s’est écoulé depuis que la crise a éclaté au Soudan, tuant de nombreux innocents et déplaçant de force des milliers de personnes, provoquant des déplacements massifs tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières du Soudan », a dit M. Bendjama dans une Déclaration commune de l’A3+ sur la Note blanche présentée mercredi par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA) sur les « Risques pour la sécurité alimentaire au Soudan », lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée à ce sujet.
« Comme décrit dans la Note blanche présentée par OCHA, conformément à la résolution 2417, la situation est effroyable et requiert toute notre attention », a déclaré l’ambassadeur avant d’ajouter: « Il est extrêmement préoccupant que 18 millions de personnes au Soudan soient confrontées à une insécurité alimentaire aiguë ».
En outre, près de neuf (09) personnes sur dix (10) confrontées à une insécurité alimentaire d’urgence au Soudan se trouvent dans des zones touchées par le conflit au Darfour, au Kordofan, à Khartoum et à Al Jazirah, s’est-il alarmé.
« La situation au Soudan n’est pas moins importante que n’importe quel autre dossier à l’ordre du jour de ce Conseil. Nous devons rester concentrés sur les meilleurs moyens de désamorcer les tensions, en coordination avec les autorités soudanaises. Le peuple soudanais innocent mérite dignité, protection et un avenir meilleur », a conclu Amar Bendjama.
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