Ahmed Zeghdar au 7e Salon international de la sous-traitance : «De grands efforts consentis pour promouvoir l’intégration locale»

Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zaghdar, a salué, jeudi dernier, à Alger, les efforts déployés jusque-là pour créer une véritable industrie à travers l’encouragement de la sous-traitance devant développer un tissu industriel national solide.

S’exprimant lors d’une conférence de presse animée en marge de la clôture de la 7e édition du Salon international de la sous-traitance (Algest) au Palais des expositions des Pins maritimes (Alger), en présence du ministre de l’Economie de la connaissance, des Start-up et des Micro-entreprises, Yacine El Mahdi Oualid, Zaghdar a déclaré que «les acteurs du secteur ont déployé de grands efforts pour promouvoir l’intégration locale et développer la sous-traitance industrielle», assurant l’appui de son département ministériel à cette démarche. Evoquant les manifestations de la 7e édition du salon Algest, tenu du 14 au 17 novembre dernier, Zaghdar a relevé que cet évènement «constitue un point de départ pour concrétiser un véritable partenariat entre les donneurs d’ordres et les entreprises sous-traitantes». «Nous avons perçu une réelle volonté des différents acteurs pour aller de l’avant et créer une industrie purement nationale», a soutenu le ministre. Le Salon a vu la participation de plus de 5.000 visiteurs y compris des entreprises qui ont exposé leurs produits et partagé leur savoir-faire dans la fabrication des machines industrielles et des pièces de rechange, a indiqué Zaghdar qui a souligné que «près de 40 contacts professionnels effectifs ont été effectués avec les entreprises sous-traitantes». Pour la participation étrangère, il a fait état de la présence d’entreprises exposantes et de délégations d’hommes d’affaires venus de Pologne, de Suisse et de Suède. Il a également salué la participation de l’Université des sciences et de la technologie Houari-Boumediène (USTHB) et de l’Ecole nationale polytechnique d’El Harrach, dans l’objectif de lier la recherche scientifique au secteur industriel. Ajoutant que la prochaine édition de ce salon sera consacrée au domaine de la mécanique, le ministre a indiqué que «l’Algérie tend à parvenir à un taux d’intégration considérable, dans les meilleurs délais, dans ce domaine». De son côté, El Mahdi Oualid a souligné le grand intérêt que son secteur accordait à la sous-traitance, annonçant que son ministère était en passe d’élaborer une plateforme électronique, à savoir une cartographie nationale qui se veut le trait d’union entre les grandes sociétés, les petites entreprises et les start-up. Selon le ministre, cette plateforme, qui sera active dès janvier prochain, permet de réduire l’importation des produits qui peuvent être fabriqués localement par les petites entreprises et les start-up, tout en assurant un marché national pour ces entreprises. Mettant en avant également la nécessité d’intensifier l’appui et le financement pour les universitaires qui désirent créer leurs propres entreprises, d’autant plus qu’il y a plus de 300.000 diplômés universitaires annuellement, le ministre a estimé que «ce nombre doit être soutenu et ces compétences exploitées dans le développement de l’économie nationale».