Dans un reportage du Washington Post : La destination Algérie mise en exergue
Le célèbre quotidien américain «The Washington Post» a consacré un passionnant reportage à l’Algérie, à travers des escapades à La Casbah d’Alger et dans les villes antiques de Constantine, Timgad et Djemila et une virée au Sud Algérien.
Un carnet de voyage à travers lequel la destination Algérie a été mise en exergue et réhabilitée par l’auteur du reportage, le célèbre écrivain-journaliste Henry Wismayer, qui a voyagé dans plus de 100 pays et qui a à son actif plusieurs reportages traduits dans plusieurs langues et publiés dans de célères journaux et magazines comme New York Times, Washington Post Magazine, The Atlantic, The Guardian, Time Magazine et Wall Street Journal pour ne citer que ces grands périodiques.
L’auteur, qui a confié avoir eu auparavant des «préjugés» sur l’Algérie, a affirmé qu’il a immédiatement changé d’avis car «impressionné» par la «grandeur» de ce pays. Dans son carnet de voyage, il n’a pas caché son «émerveillement» sur La Casbah qu’il décrit comme «un labyrinthe délabré de ruelles», classé site du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1992. Rappelant que l’Algérie célébrera en 2022 le 60e anniversaire de son indépendance, il a relevé que la Casbah a été une citadelle de la résistance contre le colonialisme français. Il a illustré sa grandeur par notamment le célèbre «Ali La Pointe», immortalisé dans le film «La bataille d’Alger», tout en mentionnant dans son reportage la statue surélevée de l’Emir Abdelkader brandissant son épée et symbolisant la résistance du peuple algérien contre le colonialisme français.
Le plus haut pont du monde
Poursuivant son voyage en traversant de terres fertiles et montagneuses, l’auteur fait découvrir également aux lecteurs la ville de Constantine, l’antique Cirta fondée par des rois numides, la décrivant comme un grand rocher ou une grande falaise avec un promontoire calcaire, qui culmine à des centaines de mètres au-dessus du Rhumel. L’auteur n’a pas manqué de relater l’ambiance mais aussi l’entrain que connaît la ville aux ponts suspendus. Il cite à cet effet le pont suspendu de Sidi M’Cid, qui était resté pendant 17 ans après son ouverture en 1912, le plus haut pont du monde.
A l’évidence, La Casbah de Constantine aux saveurs fortes, a été un passage obligé pour l’auteur qui a relevé l’odeur du pain et des plats savoureux proposés par les différents restaurants populaires dans les ruelles de l’antique cité. Par la suite, il s’est rendu à l’antique Timgad, une petite ville entourée de collines où l’on pouvait marcher sur une route dallée, posée près de deux millénaires plus tôt, a-t-il relevé. Sur place, il a été «stupéfié» par les ruines de Timgad qui remontent au Ier siècle, une ville qui servait de retraite aux vétérans de l’armée impériale romaine, raconte-t-il.
Non loin de Timgad, l’auteur est également tombé sous le charme d’une autre ville qui porte bien son nom, Djemila, qui, a-t-il mentionné, signifie «la belle». Il l’a qualifiée à juste titre de «merveille archéologique». En visitant son site en pente, l’auteur se sentait comme si il découvrait les «trésors de Djemila», citant un bain public, une fontaine conique et un torse de marbre titanesque de Jupiter caché derrière un temple sans toit. L’auteur de ce reportage, passionnant de bout en bout, a été également envoûté par le Sud Algérien. Il a écrit qu’à travers une étendue apparemment infinie de plaines, de plateaux et de dunes, il y a des villes-oasis où jaillissent des mers de sable et des étendues de topographie désertiques capables de faire pleurer de joie tout visiteur et touriste. En conclusion, l’auteur du reportage a mentionné les «nombreuses et savoureuses surprises» découvertes lors de son voyage, recommandant avec insistance la promotion du tourisme dans ce grand pays qu’est l’Algérie.