Face à la cherté des ingrédients : Les prix du Kalb Ellouz s’envolent
Les prix de Kalb Ellouz et autres confiseries inhérentes au mois du ramadhan dépassent tout entendement. La raisons ? La hausse du prix de la sur le marché ainsi que la cherté des ingrédients telles que les amandes, les pistaches ou la noix.
Et si certains fabricants se contentent d’une marge de bénéfice raisonnable en affichant le prix de ce produit aux amandes à 60 DA, d’autres fabricants réputés, le cèdent à… 200 DA. Malgré cette hausse vertigineuse des prix de cette pâtisserie farcie d’amandes, de pistaches ou de noix, certains consommateurs ne se privent pas d’en acheter. « Ccette année le prix a augmenté à cause de la pénurie de la semoule qu’on achète au prix double, voire triple, mais on ne peut pas se passer de ce produit indispensable sur la table après le f’tour », explique Mohamed Hanane, pâtissier a Boufarik. Ce dernier, qui a hérité le métier de son père, a gagné sa réputation, grâce à son sérieux et son professionnalisme dans la fabrication de Kalb Ellouz et autres pâtisseries. « Cette année, c’est exceptionnelle. Nous proposons à nos clients du Kalb ellouz ordinaire au prix de 50 DA le morceau, celui farci aux amandes est cédé à 70 DA alors que d’autres, qui sont préparés à base de noix ou de pistaches, sont cédés a 80 DA », explique le pâtissier. Et d’affirmer que sa marge bénéficière reste faible par apport aux efforts fournis pour la fabrication.
A Blida, chez certains pâtissiers réputé, le prix de Kalb Ellouz est cédé à 100 DA le morceau. Quant aux autres pâtisseries, le prix varie entre 160 et 200 DA pour une tarte aux pommes, aux fraises ou au citron, très prisées par des consommateurs. D’autres produits, comme la Baklawa, M’hancha et autres variétés des pâtisseries d’origine Turques, elles sont également vendues au prix de 100 à 150 DA l’unité. « Nos produits sont fabriqués au beurre et entièrement aux amandes, pistaches ou aux noix. On ne triche pas, on met la quantité des amandes ou autres fruits secs, qu’il faut pour que le consommateur puisse savourer le produit avec une prédominance des fruits secs », explique le gérant d’une pâtisserie qui a ouvert plusieurs représentations à travers la ville de Blida. Chez, les fabricants traditionnels du Kalb Ellouz, le prix a également augmenté. Selon Seddik, un fabricant, la rareté et la spéculation sur la semoule en sont pour quelque chose. Mais rien ne semble retenir les consommateurs qui bavent devant ce produit sucré même quitte a cassé la tirelire.
