Gani Maamar, P-DG de Dzair Tube Les droits mieux protégés
Selon Gani Maamar, PDG du journal électronique Dzair Tube, la protection des droits et des libertés dans les médias électroniques est en évolution et est, aujourd’hui, garantie par l’Etat. «Beaucoup de sites d’information travaillent actuellement en toute liberté. Après une période d’anarchie, on peut dire, aujourd’hui, que les choses se sont améliorées depuis que le ministère de la Communication a imposé l’obtention d’une accréditation pour les sites électroniques», assure-t-il, en reconnaissant, néanmoins, que le plafond de la liberté dans les médias électroniques est trop élevé par rapport aux médias traditionnels en général.
En fait, estime-t-il, comme l’accès à l’information en ligne est très rapide et est en temps réel pratiquement, il est plus question de responsabilité que de liberté. «Je pense qu’il y a une volonté sincère de mettre la presse électronique sur la bonne voie afin qu’elle puisse évoluer encore plus. Déjà que les journalistes de la presse électronique peuvent créer des contenus d’information basés sur une grande crédibilité, lui permettant d’éviter de tomber dans le piège des fake news. Pour notre part, nous nous tenons à l’écart des sources suspectes qui vulgarisent les fausses informations», assure-t-il avant d’évoquer les risques auxquels les journalistes sont confrontés en l’absence d’une loi. À ce propos, il signale que la corporation de la presse électronique manque surtout d’une protection financière et sociale.
«Depuis que l’accréditation, l’hébergement web et l’enregistrement de nom de domaine sous.dz sont imposés, les établissements médiatiques en ligne sont légalement protégés. Mais en matière de publicité notamment, nous manquons encore d’assurance. L’absence d’une loi spécifique à la publicité, notre unique source financière, nous préoccupe», confie-t-il,soutenant que l’éthique n’est pas liée à des dispositions organisationnelles, mais aux valeurs, principes et comportements intègres.
F. B.