Acharnement des relais médiatiques du Maroc contre l’APS : L’énième pétard mouillé du Makhzen

Le régime du Makhzen poursuit son acharnement contre l’Algérie. Dans ses attaques, le régime moribond qui préside à la destinée du Maroc engage des campagnes médiatiques d’une rare  hostilité. Pour contourner ses échecs diplomatiques, il use des pratiques des plus basses, notamment  la «diffamation médiatique».
Son énième pétard mouillé s’est traduit par une attaque ayant particulièrement ciblé l’un des piliers du paysage médiatique national, en l’occurrence l’Agence presse service (APS). L’un des relais médiatique des services du Makhzen sur la grande toile et les réseaux sociaux reproche à l’agence de presse algérienne d’avoir dit ni plus ni moins des vérités qui blessent.
Sur cette question, le politologue Mohamed Safou estime que le régime du Makhzen est en train de vivre une situation interne des plus difficiles.«Ce qui l’oblige, indique-t-il, à mobiliser des campagnes hostiles contre tout ce qui contribue à démasquer ses complots et ses manipulations». Pour l’analyste, la stratégie du Maroc est mise à nu notamment suite à sa décision de normalisation avec l’entité sioniste. Safou fera remarquer que ces attaques visent tous les Etats de la région, l’Algérie en tête. «Le régime marocain vit au rythme d’une grogne populaire inédite. Son incapacité à contenir ces revendications populaires réelles est comblée par l’adoption d’une politique hostile à l’encontre des pays voisins pour affronter cette situation», ajoute-t-il, en considérant que l’Algérie est tenue de revigorer son front interne et sa capacité de mobilisation pour démasquer ces visées malsaines. Dans ce cadre, le politologue appelle les médias nationaux à fournir toutes les informations nécessaires aux opinions nationale  et internationale de nature à expliquer les dessous de ces campagnes aux desseins déstabilisateurs.
Safou rappelle que l’Algérie s’est résolument engagée dans une nouvelle ère marquée par l’enjeu du développement national.  C’est ce qui dérange, d’après lui, le régime du Makhzen qui subit de plein fouet une crise politique sans précédent. Le politologue est convaincu que la meilleure des ripostes doit se traduire par une diplomatie agissante et une politique médiatique avisée, précisant que les médias doivent ignorer les provocations mais tout en façonnant des stratégies médiatiques performantes fondées sur la valorisation des acquis. Safou pense donc qu’il faut répondre par «les actes» au lieu de s’engouffrer dans ces campagnes subversives et obscurantistes.
Offensif et non réactif
Laïd Zoghlami, spécialiste des médias, abonde dans le même sens en pensant qu’il faut éviter de répondre à ces animosités car le Makhzen veut entraîner l’Algérie dans ses propres bourbiers en utilisant justement la diffamation et les fake-news. «D’où l’importance de contourner les pièges car, indique-t-il, ce régime veut bâtir sa stratégie sur la provocation». Zoghlami a plutôt opté pour la force de l’argumentation sans pour autant répondre directement à ces attaques sordides et anodines.
«Nous avons des arguments embêtants. Je préfère l’adoption du profil bas tout en rappelant à l’audience internationale les tenants et les aboutissants de ce qui se passe au Maroc. Le conflit est entre le Maroc et le Sahara occidental et le monde entier connaît la position de l’Algérie», a indiqué le spécialiste des médias qui estime que le système médiatique national doit être «actif et offensif» au lieu d’être «réactif». Il l’incite à avoir des attitudes fermes et objectives en investissant l’espace et non en se mettant dans des situations de défense. A souligner, le Makhzen a publié récemment, sur l’un des sites électroniques connu pour être le porte-voix de la propagande mensongère marocaine, un article qui s’acharne contre l’Agence Algérie Presse Service (APS) qui a toujours fait preuve de professionnalisme et d’objectivité en termes de traitement de l’information.
Aya Malak