La question de l’intégration des titulaires de contrat de pré-emploi dans le cadre du dispositif d’aide à l’insertion professionnelle (DAIP) est prise en charge au niveau des plus hautes autorités du pays, affirmé jeudi le ministre du Travail, de l’emploi et de la sécurité sociale.
« Le processus d’intégration prendra tout au plus deux ans et demi et se fera rétroactivement par étapes en fonction des normes édictées et de l’ancienneté », a assuré El Hachemi Djaaboub, lors d’une séance plénière consacrée aux questions orales au conseil de la nation. Selon lui, le nombre de personnes pré-emplois intégrés, en l’espace de trois mois, est passé de 20.000 à 52.000 sur plus de 300.000 personnes et dont 72% entre sont employés au niveau des ministères de l’intérieur et de l’éducation nationale. Malgré ces avancées enregistrées depuis son installation à la tête du secteur du travail, Djaaboub n’a pas caché son mécontentement. « Je ne suis pas satisfait de la cadence de la régularisation puisqu’on pas encore atteint l’objectif souhaité », a-t-il lâché. Et pour cause, Le ministre s’est attardée ensuite sur la lutte contre la bureaucratie avec notamment le recours à la numérisation du secteur. Il a fait savoir que près de 40 documents ont été supprimés pour limiter les déplacements des citoyens vers les services relevant de son secteur et améliorer la qualité de leurs prestations. Selon lui, la caisse nationale des assurances sociales (CNAS) a enregistré des avancées considérable dans ce sens puisque de moins en loin de personnes se présentent devant ses guichets, depuis 2011, année de généralisation de la carte Chifa. « En application des orientations du président de la République, la numération est devenu notre cheval de bataille », a-t-il lancé.
Le ministre a ensuite rappelé que la guerre contre les employeurs qui ne déclarent pas leurs employés à la sécurité sociale est parmi les grands chantiers de son secteur. A cet effet, a-t-il assuré, les visites d’inspection se sont multipliées et ces opérations de contrôle ont révélé que 8 900 travailleurs n’ont pas été déclarés à la sécurité sociale en 2019. « Toutefois, ce nombre est retombé à 2600 en 2020 grâce à la numérisation et la réduction des délais de déclaration sept au lieu de dix jours », s’est félicité Djaaboub.