La nouvelle Algérie au service de la paix et de la stabilité

Le retour en force de l’Algérie sur la scène internationale se confirme. En acteur incontournable, exportateur de paix et de stabilité dans la région, elle participe activement au dénouement des crises générées par l’intervention militaire étrangère désastreuse et productrice de chaos généralisé. Le scénario de l’enlisement au Mali, le processus de désintégration de la Libye, aux mains des mercenaires et des forces étrangères, et la violation de la légalité internationale au Sahara occidental, constituent des dérives coûteuses en vies humaines et négatrices des libertés fondamentales des peuples privés de leur droit inaliénable au choix de leur destin. De telles dérives attestent de la pertinence de la position algérienne fondée sur la promotion du dialogue inclusif et le règlement pacifique des conflits, loin de toute forme d’ingérence. Dans l’arène libyenne, la vision algérienne s’est finalement imposée pour favoriser, sur les cendres de la guerre par procuration que se livrent des puissances régionales et internationales, la solution politique libyo-libyenne qui a redonné espoir à un peuple rêvant d’un avenir de paix et de stabilité. La formation d’un gouvernement uni, soutenu par le Parlement, est un indicateur éloquent des avancées enregistrées par la mise en œuvre du processus onusien, fondée sur les recommandations de la conférence de Berlin à laquelle l’Algérie a pris une part active. Bien au-delà de la multiplication des initiatives, au service des agendas étrangers, le peuple libyen se réapproprie le droit à la parole pour bâtir des institutions légitimes et recouvrer sa souveraineté nationale dans une Libye une et unie. Au cours de l’audience que lui a accordée le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, l’ambassadrice de la République fédérale d’Allemagne, Mme Elisabeth Wolbers, a souligné la qualité d’un partenariat d’excellence et, en moteur de la dynamique de réconciliation libyenne, son attachement à une issue pacifique, tout en exprimant un soutien à une solution au Sahara occidental sur la base du droit international dans le cadre du processus des Nations unies. Ces avancées caractérisent aussi la question malienne marquée par le retour de l’Etat dans la région névralgique de Kidal significative de la volonté des Maliens de souscrire au dialogue inclusif, à une transition et à la consolidation des acquis de l’accord d’Alger conçu comme le cadre idoine de règlement définitif et durable de la crise. A l’issue de sa visite en Algérie, le président malien, Bah N’Daw, a fortement souligné le «rôle-clé» joué par notre pays, en chef de file de la médiation internationale et en président du comité de suivi. Il est unanimement reconnu que des «efforts inlassables» ont été consentis par l’Algérie prête, au Mali comme en Libye, à accompagner la transition démocratique en fondement de la stabilité politique et institutionnelle.
Horizons