Les réseaux sociaux, vecteurs d’enseignement religieux
Les nouvelles technologies sont devenues désormais des outils incontournables en matière d’encadrement religieux de la société, surtout durant le Ramadan, un mois propice pour se rapprocher de son créateur.
Durant ce mois sacré, cours de prédication et d’orientation religieuse, séances d’apprentissage du Saint Coran et de Hadith, concours de récitation et mémorisation du saint Coran et sensibilisation sur plusieurs questions liées à la religion fleurissent sur la toile.
Le phénomène ne se limite pas aux pays mais concerne la diaspora. Ainsi, La Grande Mosquée de Paris a organisé, samedi-dernier, la finale d’un concours national de mémorisation et de récitation du Coran, intitulé « Les voix des Anges » qui a suscité un fort intérêt. L’objectif des organisateurs est d’attirer plus de jeunes. Les partenaires de l’initiative ont offert aux premiers lauréats des voyages à La Mecque et aux Émirats arabe.
Sur la page Facebook du ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, un programme spécial basé sur le principe d’interaction entre spécialistes de la religion et internautes. Les administrateurs de la page proposent chaque jour une thématique en relation avec le Ramadan tout en essayant de répondre aux préoccupations des citoyens. Le dialogue éclaircit bien des questions qui interpellent le citoyen.
Le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme a organisé également son premier concours national de récitation et de psalmodie du Coran. L’information la plus relayée, ces derniers jours sur les réseaux sociaux reste toutefois la publication d’une première traduction en français entièrement algérienne. L’ouvrage « Noble Coran, traduction du sens de ses versets et annotations » est paru chez les éditions Al Bayazin.
Ce travail a été confié au théologien Kamel Chekkat et à l’encyclopédiste Messaoud Boudjenoun. La maison d’édition consacre également un site internet totalement dédié à la présentation, la vulgarisation et sa vente. Ces derniers temps, les réseaux sociaux sont devenus une passerelle de la religion dont l’objectif est de toucher un large public, notamment la génération 2.0.