Produits pharmaceutiques : Un remède à l’exportation
Le tissu industriel pharmaceutique a pris de l’étoffe depuis que la machine s’est ébranlée voici une trentaine d’années. Même si les prémices de son développement ont été perceptibles, avec cette première usine implantée à Médéa, entrée en production en 1986, aux tout débuts de Saïdal. Aujourd’hui, le temps a donné raison à cette endurance de faire dans le label algérien même si en cours de route cela n’a pas été de tout repos. Même plus. Sont-ce ces pénuries en médicaments, ces crises financières et ces hésitations à investir un marché que l’on croyait n’être que du ressort des autres… qui ont fait que le développement de ce secteur, qui nous coûte fortement en devises, a été longtemps à la traîne ? Peu importe aujourd’hui ces entraves, qu’elles soient humaines ou matérielles ou même bureaucratiques, un fait est là : l’Algérie a fait non seulement un bond quantitatif mais il est aussi qualitatif. Surtout. Car désormais le pays produit non seulement ses médicaments, les anti-cancéreux aussi, ses vaccins, le Covid en a été l’impulseur, mais les exporte aussi. Le remède qui vient à point nommé pour économiser de l’argent, en en engranger via la première porte à l’international : l’Afrique pour commencer. La foire de Dakar en est un bel exemple. Ce sont pas moins de 70 laboratoires qui y ont pris part dont 7 ont paraphé avec le Sénégal pour lui vendre le label algérien.