Solidarité à Tizi Ouzou : Le rôle et la part des bienfaiteurs
Le mois du Ramadhan est celui où la solidarité est plus marquée que les autres mois de l’année. En effet, c’est durant ce mois que l’on accorde le plus d’intérêt aux nécessiteux de par le contexte particulier de ce mois sacré.
Ainsi, chaque année et durant ce mois de Ramadhan, qui aborde sa seconde semaine, la solidarité est plus agissante chez nous. Elle est le fait d’associations caritatives ou de particuliers. Des associations qui s’appuient bien évidemment sur de généreux bienfaiteurs pour pouvoir répondre aux besoins exprimés par cette frange de population dite fragile. C’est ainsi que les commerçants sont sollicités tous azimuts pour justement répondre à ces besoins en produits alimentaires de base. C’est dire que le rôle et la part des bienfaiteurs dans la réussite des missions de ces associations caritatives sont déterminants. Des associations pourtant dotées d’une enveloppe financière budgétisée sur les comptes de la wilaya ou du ministère de la Solidarité, comme le Croissant-Rouge, ont besoin de cette manne bienfaitrice pour atteindre les objectifs de leurs mission et opérations d’aide à ces nécessiteux chaque année plus nombreux de par l’érosion du pouvoir d’achat des ménages. Outre leurs aides directes, les bienfaiteurs à Tizi-Ouzou s’investissent eux-mêmes dans cette solidarité par l’ouverture, voire la mise à disposition des nécessiteux, de leurs structures propres de restauration qui deviennent des restaurants de la Rahma qui servent quotidiennement des centaines de repas
.Cette année, sur les 59 restaurants ouverts cette année à travers la wilaya, 28 le sont par ces bienfaiteurs alors que 9 sont mettre à l’actif du CRA, 3 à celui des SMA et 5 à des associations. Le reste étant pris en charge par des associations et APC. Les généreux donateurs participent, aussi, en collaboration avec le mouvement associatif, notamment le CRA, à l’opération de circoncision d’enfants organisée à l’occasion de Leilat el Kadr (nuit du destin) correspondant au 27e jour de jeûne. Et ce, par la prise en charge totale de tous les enfants inscrits à cet effet. Outre l’acte médical et les traitements post- opératoires, ils habillent de pied en cap tous les enfants de la tenue traditionnelle dédiée à cette circonstance. Ces donateurs, on les recense parmi toutes les couches de la société. Ils sont dans la PMI-PME mais aussi de petits commerçants ou simples fonctionnaires qui font don de sucreries et autres fruits et eaux minérale et gazéifiée au niveau des restaurants de l’Iftar.