«L’après-Covid 19 avait plombé l’activité commerciale dans la wilaya de Tizi-Ouzou mais les perspectives de relance économique sont bonnes», assure Lounès Chelloul, responsable de l’antenne de Tizi-Ouzou du Centre national du registre du commerce (CNRC).
Selon ce responsable, ceux qui se présentent aux guichets sont depuis peu plus nombreux. A l’en croire, «de nouvelles créations d’entreprises et de commerces sont enregistrées quotidiennement et les radiations se comptent sur les doigts d’une seule main.»
Des radiations souvent demandées pour des raisons purement sociales avec la mise à la retraite du détenteur du registre du commerce ou encore pour le changement d’activités. «Si bien qu’il nous arrive de recevoir le jour même des dossiers de radiation et de création d’un même commerçant», souligne-t-il. La wilaya de Tizi-Ouzou, avec deux antennes (Tizi-Ouzou et Azazga), est classée en matière d’inscription en quatrième position derrière Alger, Sétif et Oran, qui doit son classement à son tissu industriel dans les différentes zones industrielles et d’activité. Depuis 1997, date de mise en place de l’antenne de Tizi-Ouzou, la wilaya compte près de 90.000 commerçants actifs inscrits.
«Au 5 avril 2022, date de notre dernier bilan, nous avons enregistré l’inscription de 89.697 commerçants entre personnes physiques (82.844) et personnes morales (6.853) (sociétés sous toutes les formes juridiques)», précise notre interlocuteur. Chelloul révèle que le secteur des services vient en tête des inscriptions avec 34.924 personnes physiques et 2.385 sociétés, suivi de celui de production des biens (16.000 personnes physiques et 3.100 personnes morales), la distribution de détail avec respectivement 34.114 et 800 inscriptions, et de gros (1.651 et 610) et enfin 120personnes et 480 sociétés activent dans le domaine de l’export.
S’agissant de la cartographie de ces activités commerciales, les communes de Tizi-Ouzou, d’Azazga et de Boghni sont les plus actives avec respectivement 24.666, 4.063 et 3.224 inscriptions.
Chelloul rappellera que le CNRC poursuit sa politique de numérisation et de digitalisation de ses prestations et services. «Les commerçants et opérateurs économiques peuvent effectuer de leurs sièges toutes les opérations y afférentes», indique-t-il
