L’endométriose, une maladie sous-diagnostiquée

Le diagnostic de l’endométriose, une maladie qui touche beaucoup de femme et reste encore méconnue, connait une errance de diagnostique variant entre 7 et 12 ans chez la majeure partie des malades, a fait savoir la présidente de l’Association nationale de lutte contre l’endométriose, Assia Belhocine.
L’endométriose est une maladie gynécologique fréquente, qui concerne une femme sur dix, a-t-elle fait savoir dans une déclaration à la presse en marge du salon international de la santé (SIMEM), qui se tient au Centre
des conventions d’Oran (CCO) jusqu’ au 20 avril en cours.
Cette maladie résulte de la migration de tissus semblables à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus, a-t-elle expliqué, notant que c’est une maladie encore méconnue et sous-diagnostiquée.
Le symptôme cardinal de cette maladie se présente sous forme de fortes douleurs abdominales, notamment pendant le cycle périodique chez la femme, a-t-elle indiqué, ajoutant que le retard du diagnostic résulte, en partie,
du fait que les femmes atteintes pensent que ces douleurs sont « normales « .
Les estimations du nombre de femmes atteintes en Algérie tournent autour de 2.5 millions, alors qu’un nombre important de femmes ne se doutent même pas qu’elles sont atteintes de cette maladie, ou consultent sans trouver de réponse sur ce problème, qui peut provoquer des complications allant jusqu’à la stérilité.
L’Association nationale de lutte contre l’endométriose a été créée pour sensibiliser les femmes sur cette maladie et les orienter pour le diagnostic et la prise en charge, a-t-on encore souligné.
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