Ghaza : 730.000 personnes sans véritables services de santé au nord de la bande

Plus de 730.000 personnes dans la ville de Ghaza et dans le gouvernorat du Nord manquent de véritables services de santé, ont averti les autorités sanitaires de l’enclave palestinienne. 
Le porte-parole du ministère de la Santé à Ghaza, Ashraf Al-Qudra, a déclaré que « l’occupation (sioniste) a délibérément détruit le système de santé dans les zones de la ville de Ghaza et du gouvernorat du nord de  Ghaza ».
Il a estimé que « la destruction du complexe médical d’Al-Shifa (à l’ouest de la ville de Ghaza) constitue un coup dur porté au système de santé », avertissant que « plus de 730 000 personnes dans le nord de Ghaza sont privées de véritables services de santé ».
Pour tenter de répondre aux besoins croissants, Al-Qudra a appelé à « la mise à disposition d’hôpitaux de campagne et d’équipes médicales internationales multi-spécialisées ».
Il a souligné la nécessité « d’hôpitaux chirurgicaux d’une capacité de 200 lits, comprenant des salles d’opération, des soins intensifs, des laboratoires et des services de diagnostic, pour répondre aux besoins de la
population ».
Al-Qudra a déclaré que l’occupation commet délibérément des massacres brutaux et procède à des exécutions directes de personnel médical et de patients dans le complexe médical d’Al-Shifa et dans les hôpitaux du nord
de Ghaza.
« Nous avons perdu du personnel médical spécialisé qui constituait l’épine dorsale des services médicaux, notamment l’examen d’échantillons de tumeurs et la transplantation rénale », a-t-il déploré.
Depuis le début de son génocide, il y a plus de six mois, l’armée sioniste a pris pour cible et pris d’assaut les hôpitaux de la bande de Ghaza, paralysant la plupart des services médicaux.
Depuis le 7 octobre, l’entité sioniste mène une guerre dévastatrice contre Ghaza, faisant plus de 110 000 martyrs et blessés, pour la plupart des enfants et des femmes, et causant des destructions massives et une famine qui ont coûté la vie à des enfants, selon dles autorités palestiniennes et l’ONU.
Bouton retour en haut de la page