Derrière le masque de Rachad : Un documentaire dévoile la véritable nature du groupe terroriste

Dans un documentaire diffusé, vendredi soir, la télévision algérienne a mis en lumière les dessous du mouvement terroriste de Rachad, dévoilant une réalité sombre et troublante. Tous les masques sont tombés, révélant la véritable nature malveillante de cette organisation qui s’acharne à déstabiliser la sécurité nationale et à inciter les jeunes à la violence.

Le reportage, minutieusement réalisé, a permis à la télévision algérienne de confronter ouvertement les membres de ce mouvement, mettant ainsi en évidence les dangers qu’ils représentent pour la société. En exposant la manipulation et les mensonges derrière les discours de Rachad, la télévision a offert un éclairage essentiel sur les véritables motivations de ce groupe terroriste. Rachad, qui prétend agir au nom de certaines revendications politiques ou religieuses, est désormais clairement démasqué comme une entité dont l’objectif principal est de semer le chaos et la terreur.

En s’en prenant à tout ce qui symbolise l’État algérien et ses institutions, Rachad cherche à fragiliser les fondements mêmes de la nation. L’un des aspects les plus inquiétants révélés par le reportage est la manière dont Rachad utilise les plateformes de médias sociaux pour propager sa propagande et recruter de nouveaux membres. En exploitant la vulnérabilité des jeunes et en les incitant à la violence, ce groupe terroriste représente une menace sérieuse pour la sécurité et la stabilité du pays. Un dissident du mouvement Rachad, ayant quitté l’Algérie en 2003, a apporté des révélations troublantes sur les dessous de cette organisation.

Ce témoin, ayant été garde du corps personnel d’Abbas Madani et d’Ali Belhadj dans les années 90, a dévoilé les motivations réelles de Rachad, loin des discours patriotiques qu’elle affiche. Sedik Dahdi révèle que « les membres de Rachad étaient principalement motivés par la recherche de pouvoir et de richesse en se vengeant de l’État algérien, ainsi que par la collecte de fonds en échange de faux slogans visant à diviser les Algériens et à semer la discorde dans le pays ». En outre, Dahdi affirme que « Rachad a recruté des Algériens de la diaspora, présents en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Belgique, en France et en Suisse pour servir ses desseins ».

Abdelrazak Sekhri, un autre dissident du mouvement, a dénoncé l’hypocrisie des leaders de Rachad qui prônent la paix tout en incitant à la violence, à la falsification des faits et à la diffusion de fausses nouvelles. Il a notamment révélé que « l’extrémiste Larbi Zitout avait tenté d’infiltrer le mouvement Hirak populaire et d’encourager des actes de violence contre les institutions de l’État et à créer des situations de violence, en vain face à la vigilance du peuple algérien ».

Les intentions malveillantes de Rachad étaient apparentes dès sa création, avec des membres fondateurs tels que Mourad Dhina, alias Abou al-Walid, ancien chef du Front islamique du salut dissous. Les témoignages indiquent que Rachad utilisait les médias pour manipuler et propager sa propagande, ainsi que pour recruter de nouveaux membres. Certains témoignages suggèrent même que l’organisation encourageait le meurtre et les conflits armés.

Une menace sur la sécurité et la stabilité de l’Algérie

Ils confirment, également, les liens étroits de Rachad avec des organisations terroristes internationales et des services de renseignement de pays hostiles à l’Algérie. Yahia Mekhiouba, un ancien membre du mouvement, a notamment révélé que « Larbi Zitout puisait ses informations dans le programme d’espionnage israélien Pegasus et qu’il diffusait de fausses nouvelles sur l’Algérie depuis son domicile luxueux londonien ».

Rachad utilise activement les réseaux sociaux et sa chaîne de télévision « Al Magharibia » pour diffuser sa propagande haineuse et recruter de nouveaux membres. L’organisation n’hésite pas à encourager le meurtre et les conflits armés pour atteindre ses objectifs. L’enquête a dans ce sens confirmé les liens étroits qui existent entre Rachad et l’organisation Al-Karama, créée en Suisse en 2004 sous la présidence du Qatari Abdelrahman al-Naimi, aux côtés d’Abbas Aroua et de Rachid Mesli, et soutenait des groupes terroristes sous couvert d’aide humanitaire.

Dans ce cadre, Habib Achi, un ancien juge d’instruction qui avait eu des affaires avec des membres de Rachad, a déclaré que « le mouvement tentait de séduire et de tromper les jeunes pour les attirer vers ses mauvaises intentions ». Il a ajouté qu’ « après avoir traité avec ses membres, il a découvert qu’ils s’opposaient à l’État algérien et non au gouvernement en place, et que le mouvement avait tenté d’établir des contacts avec le groupe terroriste Mak ».

L’enquête a, également, révélé les sources de financement multiples de Rachad, provenant notamment de pays hostiles à l’Algérie, comme le Maroc, mais aussi des réseaux sociaux et des transactions PayPal. Les fonds collectés, censés soutenir des « prisonniers d’opinion », étaient en réalité détournés au profit des dirigeants du mouvement, vivant dans le luxe en Europe. Yahya Mekhiouba a, dans ce cadre,  porté des accusations graves contre Larbi Zitout et Amir DZ, l’une des figures de proue du mouvement.

Selon Mekhiouba, « ces derniers auraient abusé de la mobilisation du Hirak pour s’enrichir personnellement ». Il affirme que « Amir Dz a collecté des fonds, estimés à 15 000 dollars par donateur,  auprès de la diaspora algérienne aux États-Unis et au Canada, en prétendant que ces contributions serviraient à soutenir le mouvement Hirak ».  Mekhiouba va plus loin en accusant Laarbi Zitout et Amir DZ de « bénéficier d’un soutien financier de la part d’Israël, notamment via le programme d’espionnage Pegasus ». Il soutient que « ce financement se poursuit à ce jour, les transferts d’argent s’effectuant par la plateforme PayPal ». Rachad a reçu, affirme t-il, « près d’un million deux cent mille euros au cours des trois dernières années destiné à des activités visant à déstabiliser l’État algérien ».

« Ces révélations ont provoqué de profonds désaccords au sein de Rachad, certains membres dénonçant l’utilisation de fonds destinés à des activités corrompues pour s’opposer à l’État algérien », ajoute Mekhiouba. Ce documentaire a, en somme, met en lumière les agissements malveillants du mouvement Rachad, loin de l’image d’organisation pacifique qu’elle tente de se donner. Ses ambitions de pouvoir et de vengeance, ses liens avec des organisations terroristes et ses pratiques de manipulation de l’information font de ce mouvement une réelle menace pour la stabilité de l’Algérie.

Assia Boucetta

Commentaire :  La faillite des mercenaires

Le documentaire « Rachad…le terrorisme et les masques de l’assassinat de la conscience », diffusé vendredi dernier par la télévision algérienne restera gravé dans les anales journalistiques non seulement en Algérie, mais aussi de par le monde du fait qu’il met à nu le modus operandi des nébuleuses subversives à la solde du plus offrant, dont la volonté inavouée est de s’attaquer aux fondements des Etats, à l’aune des guerres de la quatrième génération qui utilisent des organisations terroristes comme des proxys.

L’organisation terroriste Rachad en est le triste exemple et sur qui les entités et les pays hostiles à l’Algérie ont misé de l’argent et de la technologie de pointe. En effet, le documentaire diffusé par la télévision algérienne, dont des extraits ont été très largement relayés sur les réseaux sociaux, a déconstruit avec force détail l’image édulcorée qu’endosse, toute honte bue, ce mouvement dirigé par des terroristes notoires aux mains tachées de sang de milliers d’algériens lors de la décennie rouge et qui par miracle se retrouvent aujourd’hui à la tête de colossales fortunes, amassées dans le déshonneur le plus abject.

Les Dhina, Zitout et les terroristes du même acabit ont vendu leurs âmes pour satisfaire les désidératas des ennemis de notre pays. Cette vérité déjà connue par le peuple algérien a été confirmée par les dissidents de Rachad, dont les témoignages ont porté le dernier clou dans le cercueil de cette organisation, dont la suprême idéologie pour ses chefs qui n’ont pas hésité même à sacrifier leurs sympathisants pour quelques dirhams en plus et d’en faire un fonds de commerce lucratif à coup de Paypal et de blanchiment d’argent. Et ce n’est là que la partie émergente de l’iceberg. Depuis la sombre éclosion du mouvement terroriste Rachad sur les décombres du FIS dessous, il a tout tenté pour se donner une virginité politique et patriotique.

En changeant de fusil d’épaule, il croyait et croit toujours qu’il va duper les algériens qui, souvenons-nous, lui ont donné durant le Hirak, une leçon de nationalisme qui a rendu caduc ses slogans, dont l’objectif est de désintégrer le pays. Depuis, les masques ne cessent de tomber et la supercherie rachadiènne a été éventrée. En dépit des alliances contre nature qu’a noué pou a tenté de nouer Rachad avec les autres organisations terroristes activant à l’étranger, les desseins des ennemis de l’Algérie n’ont pas fait long feu. Grâce à la maturité politique du citoyen, les subterfuges savamment élaborés dans les labos propagandistes à l’étranger et offerts par packs à Rachad et ses semblables ont été mis à nu.

En feignant s’attaquer au pouvoir politique, Rachad cible dans le fond l’Algérie, son histoire, son présent et son avenir. Il n’est pas encore né celui qui veut porter atteinte à l’Algérie, pour reprendre un adage bien de chez nous.

Amirouche Lebbal

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