Barrage vert en Algérie : L’ANVERDET organise un atelier axé sur le projet

L’Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (ANVERDET) organisera, lundi et mardi à Alger, un atelier sur la sauvegarde des moyens de subsistance des communautés rurales et l’environnement en méditerranée, grâce à des solutions basées sur la nature, dont les travaux seront axés sur le projet du barrage vert en Algérie.

Ce 4e atelier est organisé par l’ANVERDET, agence sous telle du ministère du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, en partenariat avec la compagnie AMENHYD SPA, dans le cadre du programme de recherche européen (PRIMA MARA-MEDITERRA), a expliqué l’agence dans un communiqué.

L’évènement devra réunir les différents partenaires impliqués dans le projet européen « Partnership for Research and Innovation in the Mediterranean Area (PRIMA) Mara-Mediterra sous le thème « Sauvegarde des moyens de subsistance des communautés rurales et l’environnement en Méditerranée grâce à des solutions basées sur la nature », a précisé la même source.

L’objectif de cet atelier est « de réunir les différents partenaires impliqués dans le projet MARA-MEDITERRA pour discuter des solutions basées sur la nature qu’ils comptent mettre en œuvre afin de surmonter les obstacles qui ont contribué à ralentir le succès du projet de barrage vert en Algérie », a fait savoir l’agence, soutenant que cet évènement verra la participation des experts, des professeurs, des chercheurs, des étudiants et des représentants des ministères et de différentes institutions publiques.

Cet atelier constitue « une opportunité de répondre aux enjeux précédemment observés entre des acquéreurs et des offreurs des solutions technologiques innovantes et aussi un espace d’échange entre les partenaires du Projet MARA-MEDITERRA », selon l’ANVERDET.

Le programme de recherche européen PRIMA regroupe 19 pays avec une stratégie commune de recherche et d’innovation pour relever notamment les défis du changement climatique, de la croissance démographique et de la sécurité alimentaire, de la rareté de l’eau et de la surexploitation des ressources naturelles, ainsi que de l’agriculture durable et du renforcement du mode de vie méditerranéen, est-il rappelé dans le communiqué.

Ce programme vise à renforcer la coopération dans le domaine de la recherche et de l’innovation entre les pays méditerranéens afin de développer des solutions innovantes permettant de contribuer aux défis de production alimentaire durable et de sécurité en eau dans la région méditerranéenne.

Ce programme vise aussi à remédier à la faible adoption de solutions basées sur la nature pour lutter contre la dégradation de l’eau et des sols dans les agro-écosystèmes du pourtour méditerranéen.     Il consiste en un ensemble de neuf (09) pratiques agro-écologiques et quatre (04) solutions d’éco-ingénierie, a fait savoir l’agence tout en soulignant que le projet PRIMA MARA MEDITERRA est doté d’une enveloppe de 2,4 millions d’euros pour l’ensemble du consortium, constitué de partenaires académiques prestigieux ».

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