Secteur minier : Des mégaprojets réceptionnés et d’autres en cours

La Société nationale de recherches et d’exploitation minières (Sonarem) compte participer activement dans la mise en œuvre de la politique des pouvoirs publics visant la relance économique. C’est ce qu’a indiqué Ibrahim Fathi, cadre dirigeant au groupe, lors de son passage, ce lundi sur les ondes de la Radio nationale.

Ibrahim Fathi a exprimé la volonté de l’entreprise à contribuer pleinement à la renaissance du secteur minier, à travers le lancement de méga projets structurants et de projets relatifs à la transformation et à la valorisation des produits miniers. Le responsable a évoqué, entre autres, le projet du gisement de zinc-plomb de Tala Hamza-Oued Amizour (Bejaïa), l’une des plus grandes réserves mondiales de ces métaux stratégiques. Il a rappelé l’inauguration, en septembre 2023, des usines de bentonite à Maghnia (Tlemcen) et de carbonate de calcium à Oggaz (Mascara) d’une capacité de production de 100.000 tonnes/an. Il a cité aussi la réalisation du projet de phosphate intégré de Bled El Hadba, à Tébessa, et bien d’autres à même de remettre sur rail le secteur.

Pour y parvenir, il a fait savoir que la stratégie du groupe se décline en plusieurs axes. En plus du lancement de nouveaux mégaprojets et la relance de ceux en souffrance, le groupe mise sur la prospection, la promotion et le développement du transfert technologique et du savoir-faire à travers l’encouragement du développement des partenariats, sans omettre l’élaboration d’une cartographie des sites miniers dans le but de connaître le potentiel existant et identifier les ressources.

Le plan d’action de l’entreprise consiste également en la création de passerelles avec l’Université, afin de pouvoir développer la valorisation et la transformation des produits miniers. Dans ce cadre, il a annoncé la signature déjà de deux conventions avec les Universités de Bejaïa et d’Annaba. Il a soutenu que notre pays dispose des moyens humains, matériels et techniques lui permettant de développer l’industrie de transformation minière.

Autre élément de la feuille de route de l’entreprise : la création d’une filiale dédiée exclusivement à la formation des ressources humaines en métiers des mines. Celle-ci prend en charge la formation pratique des diplômés des universités et d’instituts de formation professionnelle. Concernant la réalisation d’une ville minière autour du gisement de Gara Djebilet et du projet d’usine de traitement primaire du minerai de fer de Gara Djebilet, le responsable a indiqué que le les choses avancent de belle manière et les études sont en phase de finalisation.

Rappelons que ce dernier s’inscrit dans le cadre de la valorisation et de l’exploitation de la mine de Gara Djebilet, une des plus grandes au monde en termes de réserves avec près de 3,5 milliards de tonnes de minerai de fer et une capacité de production de 2 à 3 millions de tonnes/an dans une première étape (2022-2025), puis de 40 à 50 millions tonnes/an à partir de 2026. Le responsable a indiqué que l’objectif primordial de l’entreprise est de répondre à la demande locale, tout en s’orientant vers les marchés mondiaux en cas d’excédent de production.

«Nous sommes sur une bonne dynamique. Nous devons continuer à travailler. Nous avons besoin de toutes les compétences et de toutes les formes d’énergie pour relever ce défi de la relance du secteur, afin qu’il puisse jouer son rôle dans la croissance économique», a-t-il dit.  Selon lui, le projet de loi régissant les activités minières doit être plus attractif pour attirer les investisseurs.

Amokrane H.

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