Larbi Chaabouni : Un absent toujours présent

Il y a deux ans nous quittait notre collègue et ami Larbi Chaabouni.  On se souvient toujours du de celui qui a fait l’essentiel de sa carrière à « Révolution Africaine » avant de rester, même après sa retraite, fidèle à Horizons. Il scrutait, dès son arrivée au bureau, les nouvelles du monde comme s’il s’apprêtait à prendre son pouls. Il avait parcouru le pays profond, réalisé des reportages à l’étranger, notamment en RDA, en Côte d’Ivoire et au Mozambique, mais il avait fini par se faire une conviction. À l’ère de la mondialisation, il ne faut jamais négliger les effets de ces mutations accélérées sur le destin national.

On n’entendra plus Larbi, le fils de Souk Ahras, parler de sa passion pour une presse de service public non inféodée aux intérêts extérieurs et mercantiles, ni le voir prêter une oreille attentive aux plus jeunes pour qui il n’était jamais avare de conseils et d’encouragements. En près de cinquante ans d’existence, Horizons a fini par devenir comme une sorte de famille. Celle-ci finit toujours par se rappeler des absents qui ont laissé en partant un vide et des regrets chez les vivants.

H. Rachid

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