Décidément, l’USMA a du mal à digérer les dernières sanctions de la Confédération Africaine de Football liées à son exclusion de la Coupe de la CAF (éliminé sans jouer les deux matches de la demi-finale contre le RS Berkane).
Les dirigeants usmistes s’opposent catégoriquement à la décision de l’instance continentale de programmer la finale entre les Marocains du RS Berkane et les Egyptiens du Zamalek SC, le 12 Mai en cours.
D’ailleurs, on a appris que les avocats chargés par la Fédération Algérienne de Football, dans cette affaire, devaient se rendre lundi à Lausanne (Suisse), afin de déposer une nouvelle plainte au niveau du Tribunal arbitral du sport (TAS) dans laquelle ils demandent le gel de la compétition jusqu’à ce que l’affaire soit traitée et que le TAS ait rendu son verdict final. Reste à savoir si cette demande va aboutir sachant que le TAS a déjà rejeté une première requête de la FAF à effet suspensif de la compétition. La décision a même été notifiée à l’instance dirigée par Walid Sadi, même si l’article 57-4 montre bien que le TAS peut prononcer un effet suspensif pour un recours.
Dans le camp des Rouge et Noir, on se dit confiant car « La nouvelle plainte est cette fois-ci liée à l’aspect sportif, tandis que celle de la FAF concernait les maillots, ce qui a amené le TAS à refuser de geler la compétition» a-t-on estimé. En tout cas, le représentant algérien refuse d’abdiquer et laisser les responsables de l’instance africaine bafouer ses propres règlements sans réagir. Il avait déjà mis en avant un ensemble d’articles juridiques régissant la compétition interclubs de la CAF.
La plainte déposée par l’USMA et la FAF contre le maillot du RS Berkane lors du match aller de la demi-finale de la Coupe de la Confédération de la CAF, fait tomber la circonstance impérieuse à l’équipe marocaine, conformément à l’article 16 du chapitre 11 du Code de la compétition. Cet article stipule que le retrait d’une équipe de la rencontre entraînera sa perte du match et son exclusion de la compétition. L’équipe de RS Berkane n’était pas confrontée à un cas de force majeure qui l’empêcherait de disputer cette première manche des demi finales, sachant que le club algérien lui avait apporté des maillots de rechange.
L’article 2, alinéa 1 du règlement de la CAF oblige également les membres de la CAF à respecter les lois de l’International Football Association Board (IFAB), l’organe législatif chargé des lois sur le football, qui prévoit dans son article 4, chapitre 5, l’interdiction aux équipes de poser des images, des slogans ou des écrits sur les maillots des joueurs ayant une dimension politique claire.
Mehdi F.
