L’Institut culturel italien, en partenariat avec deux urbanistes, Florinda Saieva et Andrea Bartoli, ont dévoilé un projet de régénération urbaine lors d’une conférence tenue, lundi, à Alger.
Ce projet vise à métamorphoser la ville de Favara, située dans le sud de la Sicile, en un modèle d’excellence urbaine. Au cœur de cette rénovation se trouve le «Farm Cultural Park», un centre novateur dédié à la jeunesse, conçu pour offrir un espace vital où les jeunes peuvent s’épanouir et trouver un sentiment d’appartenance. Les visionnaires derrière ce projet soulignent : «Nous investissons dans des idées, des individus et des institutions transformatrices».
Cette entreprise de renouveau urbain place l’art et la créativité au premier plan, reconnaissant leur capacité à revitaliser les espaces et à unir les communautés. Le concept s’étend à la création d’espaces artistiques pour les adolescents, à des expositions architecturales adaptées aux enfants, à des ateliers favorisant l’intégration des immigrants, ainsi qu’à des initiatives telles que la «Forêt Humaine» et la «Forêt Urbaine», qui s’attaquent aux défis du changement climatique.
Tous ces projets sont ancrés dans une vision de responsabilité sociale et personnelle, incarnant la conviction que chacun peut contribuer à façonner son environnement. À Favara, les habitants ont pris les rênes de cette transformation, formant une association dédiée au bien-être de leur ville, en collaboration avec des partenaires internationaux.
Ce projet trouve ses racines dans les principes de la «ville créative» de Charles Landry, où habiter, travailler et la qualité de vie convergent vers un sens d’appartenance renforcé. Au début de leur périple, Favara était souvent associée à la criminalité et à la négligence, mais cette vision inspirante a insufflé un nouvel élan vers l’amélioration.
Rostom Belgacem
