Examen de mise à niveau : 520.000 candidats aux épreuves

Les épreuves des tests de niveau de fin d’année pour le passage en classe supérieure pour les apprenants inscrits dans l’enseignement à distance (cycles moyen et secondaire) se sont déroulées, ce mardi, avec la participation de 520.000 candidats répartis sur 1.842 centres d’examen à travers le territoire national.

Il s’agit de 201.796 candidats à cet examen dont 60.230 pour le cycle de l’enseignement moyen et 318.204 pour le cycle de l’enseignement secondaire. Dans ce sens, le ministre de l’Éducation nationale, Abdelhakim Belaabed, a donné le coup d’envoi des épreuves à partir du collège Abdelhamid-Bouhadji à El Harrach (Alger).

Sur-place, il s’est enquis des conditions de déroulement de l’examen et a exprimé ses encouragements aux apprenants et au personnel de l’encadrement, en leur souhaitant plein succès. Dans une déclaration à la presse, il a insisté sur la mobilisation de tout un chacun pour assurer la bonne organisation de l’épreuve qui a connu la mobilisation de 100.630 encadreurs, 74.214 enseignants surveillants, 27.897 salles d’examen tandis que le nombre des centres de correction s’élève à 17, outre 96 centres de regroupement. Le ministre a indiqué que ces tests offrent une «seconde chance» aux apprenants qui veulent regagner le système éducatif par le baccalauréat ou par le brevet d’enseignement moyen (BEM).

Un examen des acquis professionnels

L’examen s’adresse, également, à tous les citoyens pour améliorer leur niveau et atteindre les niveaux requis dans la vie professionnelle. Dans ce sillage, Belaabed a mis en avant l’étroite collaboration entre l’Office national de l’enseignement et de la formation à distance (ONEFD) et l’Office national d’alphabétisation et d’enseignement des adultes (ONAEA).

Il a indiqué que ce type de d’enseignement est un moyen de formation parallèle à l’enseignement formel avec des résultats très satisfaisants, rappelant que de nombreux élèves ont obtenu le diplôme du bac à travers l’enseignement à distance avec mention très bien. Le ministre a exprimé la volonté de son département d’œuvrer à sa promotion d’autant plus qu’il est devenu une tendance mondiale.

Vers une nouvelle stratégies

A cet effet, il a annoncé la mise en œuvre, début de l’année prochaine, d’une nouvelle stratégie « dont les détails seront divulgués au moment opportun ». Mettant en exergue le rôle important de l’Office dans la promotion de ce type d’enseignement, Belaabed a relevé que les missions de ce dernier seront davantage élargies l’année prochaine révélant que des «ajouts stratégiques» y seront apportés pour améliorer son efficacité et pouvoir suivre les principales tendances mondiales en matière de l’apprentissage à distance.

Du côté des candidats, c’est le soulagement. Ces derniers se sont présentés très décontractés, mais très concentrés. Ils savent qu’il s’agit de l’examen de la deuxième chance qu’il faut réussir. «Je suis en deuxième année secondaire et j’espère réussir mon examen de passage pour la troisième année et pouvoir par la suite passer l’année prochaine mon baccalauréat qui reste mon objectif», nous dira Aymen. Un autre abonde dans le même sens affichant sa détermination à poursuivre sa scolarité. Il a confié que l’enseignement à distance a suscité en lui l’envie d’apprendre et aller le plus loin possible dans les études.

Amokrane H.

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