Goudjil : «Les massacres du 8 mai 1945, une tragédie pour la nation»

Le président du Conseil de la nation, Salah Goudjil, a affirmé, mardi à Alger, que les massacres commis par le colonialisme français le 8 mai 1945 étaient « une tragédie pour la nation et pour le pays », soulignant que tout au long de l’ère coloniale, le peuple algérien a été victime d’un génocide et de tentatives d’effacement de son identité et de sa référence religieuse.

Lors d’une conférence à Djamaa El-Djazaïr à l’occasion de la Journée nationale de la Mémoire et du 79e anniversaire des massacres du 8 mai 1945, Goudjil a expliqué que les massacres du 8 mai 1945 étaient « une tragédie pour la nation et pour le pays », rappelant que « la religion et la lutte au service de la patrie formaient un tout indissociables ». A cette occasion, le président du Conseil de la nation a évoqué des stations importantes de la Glorieuse guerre de libération et du combat libérateur face à l’atrocité du colonisateur français, à l’appareil répressif et aux plans vils visant à écraser l’identité nationale et à effacer notre référence religieuse authentique, sans compter son acharnement à annihiler l’appartenance séculaire à la nation algérienne ».

Rappelant les valeurs de nos valeureux moudjahidine, les exploits et le génie des artisans de la Révolution, Goudjil a mis en exergue leur engagement collectif marqué par leur lutte commune et leur attachement à l’unité nationale. Le président de la chambre haute du Parlement a relevé, dans ce sens, « le lien entre la religion et la lutte au service de la patrie », soulignant que la Déclaration du 1er novembre « restera notre référence pour toujours ». Goudjil a également saisi l’occasion de la Journée nationale de la Mémoire pour exprimer « sa gratitude au président de la République,  Abdelmadjid Tebboune, pour ses efforts inlassables et son attachement à suivre le dossier de la mémoire collective de la nation ». Il a également exprimé « sa profonde gratitude et toute sa considération envers l’Armée nationale populaire, digne héritière de l’Armée de libération nationale, qui demeure constamment au service de la nation et du peuple », saluant « son engagement indéfectible dans l’accomplissement de toutes ses missions nationales, tout au long des différentes étapes et périodes ».

Pour sa part, le recteur de Djamaâ El-Djazaïr, Mohamed Maâmoun Al Kacimi Al Hoceini  a adressé ses plus sincères salutations aux moudjahidine de la Guerre de libération pour les sacrifices consentis pour la patrie, soulignant que « Djamaâ El-Djazaïr, en sus d’être une réalisation importante dont l’Algérie est fière, est aussi une réponse des chouhada d’El Mohammadia à ceux qui ont souillé la terre pure d’Algérie. » A cette occasion, Goudjil a signé le registre d’Or de Djamaâ El-Djazaïr, exprimant sa fierté de la décision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, de consacrer le 8 mai de chaque année à la mémoire nationale, saluant ses efforts constants et son attachement à suivre le dossier de la mémoire. A l’issue des activités de cette conférence, le moudjahid Salah Goudjil a été honoré par le recteur de Djamaâ El-Djazaïr.

Cette conférence a été marquée par la présence du président de l’Assemblée populaire nationale (APN), Brahim Boughali , du Conseiller auprès du président de la République, chargé des affaires politiques et des relations avec la jeunesse, la société civile et les partis politiques, M. Mohamed Chafik Mesbah, du Conseiller auprès du président de la République chargé de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la formation professionnelle, de la culture, des affaires religieuses et des zaouïas, Mohamed Seghir Saâdaoui, de la ministre des relations avec le Parlement, Besma Azouar, de personnalités politiques et historiques, et de représentants d’organes et d’institutions nationales.

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