Massacres du 8 mai 1945 : La barbarie coloniale à son comble

Des imams et des universitaires ont souligné, ce mercredi à Alger, que les massacres du 8 mai 1945 ont reflété la barbarie coloniale dans sa forme la plus odieuse, mais ont contribué, cependant, à cristalliser la conscience nationale et à renforcer le référent spirituel de la Déclaration du 1er novembre.

Les intervenants lors des travaux d’une journée d’étude, organisée par la Direction des affaires religieuses et des Wakfs de la wilaya d’Alger, à l’occasion de la Journée nationale de la mémoire, tenue à Dar El Qorâan « Ahmed Sahnoun », ont estimé que « les massacres du 8 mai 1945 ont reflété la barbarie coloniale dans sa forme la plus odieuse, mais ont contribué à cristalliser la conscience nationale, et à renforcer le référent spirituel de la Déclaration du 1er novembre, les Algériens ayant, alors, réalisé que ce qui est pris par la force ne peut être repris que par la force ».

A cette occasion, le Secrétaire général du ministère des Affaires religieuses et des Wakfs, Redouane Maâche, a affirmé, à l’ouverture des travaux de la journée d’étude intitulée « Mémoire vivante et crimes inoubliables », que les événements du 8 mai 1945 « resteront une étape historique mémorable dans la lutte acharnée contre le colonisateur français, qui n’a pas tenu ses promesses de permettre à l’Algérie de jouir de son droit à l’indépendance ». Il a également mis l’accent sur « l’importance du rôle confié aux mosquées pour contribuer à la préservation de la mémoire nationale », par fidélité, a-t-il dit, « au serment des chouhada en vue d’immortaliser leurs sacrifices, préserver l’histoire et la mémoire de la Nation pour les générations futures ».

Cette journée d’étude a été, par ailleurs, marquée par l’intervention du moudjahid, Aissa Gasmi, qui a évoqué les principales étapes de la lutte algérienne contre le colonisateur français, notamment les événements liés aux massacres du 8 mai, et celles d’imams et d’universitaires sur l’importance du discours religieux dans la préservation de la mémoire du peuple et des crimes dont ont été victimes les Algériens pendant la période coloniale.

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