3e édition de la caravane «un jeune, une idée» : Promouvoir l’entrepreneuriat chez les jeunes

À l’occasion du lancement de la 3ème édition de la caravane «un jeune, une idée», plusieurs conventions de partenariat, dans l’objectif de booster l’entrepreneuriat chez les jeunes ont été conclus à Alger.

Il s’agit d’accords paraphés entre le premier responsable de la caravane et les directeurs du Groupement algérien des acteurs du numérique (GAAN), de l’école MBI Campus pour l’enseignement de l’anglais et de l’association nationale Kafil El Yatim.

Mouloudji : «Un tremplin pour l’entrepreneuriat et l’innovation»

La ministre de la Culture et des Arts, Soraya Mouloudji, qui a donné le coup d’envoi de cette édition, parrainée par le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels, s’est exprimée lors de la cérémonie d’ouverture mettant l’accent sur l’impact de cette initiative, avec ses dimensions économique, sociale et créative. Cette édition promet, dit-elle, «d’être un tremplin pour l’entrepreneuriat et l’innovation de la jeunesse algérienne».

Sillonnant 14 wilayas du 10 au 24 novembre, la caravane itinérante a été lancée en 2021 par la start-up Multi Projects Investissements (MPI), une entreprise de jeunes activant dans le domaine de la communication digitale, de l’événementiel et des relations publiques. Il s’agit d’inciter à l’inventivité, de stimuler l’innovation et de soutenir le développement de projets entrepreneuriaux prometteurs. Rappelant que les deux premières éditions ont connu un succès indéniable, la ministre précise que la caravane  représente ainsi «une opportunité extraordinaire pour les jeunes talents de concrétiser leurs idées, en profitant d’un accompagnement stratégique».

Didouche : «Matérialiser des projets d’envergure»

Dans ce sillage, le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Mokhtar Didouche, a affirmé que cette édition vise «à renforcer l’esprit d’initiative et l’entrepreneuriat chez les jeunes dans de vastes domaines, notamment dans le tourisme et l’artisanat». Selon Didouche, «il est question de matérialiser des projets d’envergure, à même de créer des postes d’emploi». Le président du Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ), Mustapha Hidaoui, a estimé, pour sa part, que cet événement traduit la volonté politique d’aider les jeunes à émerger et apporter leur contribution effective  dans  le développement.

Dans le même ordre d’idées, le président de l’Observatoire national de la société civile (ONSC), Noureddine Benbraham, a soutenu que  tous les ingrédients pour aider la jeunesse algérienne à s’initier au monde de l’entrepreneuriat sont désormais réunis». Et de rappeler que les éditions passées ont permis à «de jeunes prodiges de briller», citant à titre d’exemple Anis Ben Tayeb, fondateur et responsable de la caravane «Un jeune, une idée». Ce dernier a mis en relief «l’engagement des jeunes à s’impliquer davantage pour bâtir une communauté d’entrepreneurs afin d’échanger et de se soutenir mutuellement, sensibiliser et promouvoir l’entrepreneuriat purement algérien». Il a rappelé que «l’idée est née à l’issue d’une discussion engagée avec la directrice de la culture et des arts de Tizi Ouzou, Nabila Goumeziane».

Samira Azzegag