Dans la soirée de lundi, l’espace des activités culturelles Bachir Mentouri, à Alger, a abrité une rencontre littéraire intitulée «La Nuit de la Poésie».
Organisée par l’association Art et Culture d’Alger en collaboration avec « la Maison de la Poésie » l’initiative se voulait un geste de soutien au peuple palestinien. Pour l’occasion, deux recueils de poésie dont les recettes de vente seront reversées à l’association « El Baraka », qui apporte une aide directe aux Palestiniens ont été présentés.
Le premier « Leve Palestina » (en référence à la chanson suédoise de Goerge Totari) regroupe les vers de plusieurs poètes et poétesses. Coordonné par Malika Challal il est édité par Médias Index. Des poèmes poignants ont été ensuite déclamés et Malika Challal a mis en avant le caractère combatif et révolté de poésies qui expriment un refus des injustices endurées par un peuple martyrisé. « C’est un sentiment d’impuissance qui m’a poussée à extérioriser ma tristesse à travers la poésie », a t elle affirmé. Le second livre présenté est « L’Olivier en Deuil » de Fatima Maaouia.
Illustré par Faouzi Maaouia, il explore des thèmes liés à la Palestine. Des lectures poétiques ont révélé et mis en valeur la richesse et la diversité des voix littéraires qui expriment leur solidarité avec la Palestine. Les présents ont évoqué également l’expression artistique comme moyen de sensibilisation et de soutien aux défenseurs des causes humanitaires et politiques.
En offrant une plateforme aux poètes et écrivains pour partager leurs réflexions et leurs créations artistiques, la rencontre a nourri un dialogue et la prise de conscience autour de la situation difficile que traverse la Palestine soumise à une violence inouïe. « La Nuit de la Poésie » a de nouveau mis en avant la capacité de l’art et de la culture à sublimer des causes justes.
Rostom Belgacem