Comme il fallait s’y attendre, le match retour des demi-finales de la coupe de la CAF des clubs entre la RS Berkane et l’USM Alger, prévu ce dimanche soir au stade Berkane, n’a pas eu lieu. Les joueurs et le staff du club usmiste ont quitté le stade en direction du bus qui les attendait à la sortie.
C’est donc le même scénario du match aller non joué, il y a une semaine, à Alger qui vient de se reproduire et pour les mêmes motifs en rapport avec le maillot du club marocain qui viole les règlements de la FIFA et la charte du CIO interdisant les slogans à connotation politique dans le domaine du sport.
Malgré l’opposition du représentant de la FAF et l’administration des Rouge et Noir, lors de la réunion technique de samedi, au déroulement de la partie avec un maillot floqué de la carte présumée annexant le Sahara occidental aux territoires marocains, l’équipe de la RS Berkane campa sur sa position en se présentant au stade avec le maillot de la ‘’honte’’. Et eu égard à la partialité flagrante de la confédération africaine de football, il est prévu que cette dernière prenne la décision du match perdu sur tapis vert contre le champion en titre. Comme ce fut le cas, du reste, lors de la manche aller quand les ‘’Orangers’’ ont refusé de jouer le match et quitté le stade.
Même si les Algérois ont foulé la pelouse du stade olympique du 5-Juillet et rempli toutes les procédures réglementaires devant conduire à leur victoire par forfait, la CAF décide, contre toute attente, autrement et attribue arbitrairement la victoire à l’adversaire par 3 buts à 0. Décidée de mener à terme la sale besogne, l’instance de Motsepe refuse le recours de l’USM Alger, qui ne compte point se laisser faire et qui porte désormais l’affaire devant le tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne.
Dans la mesure où la FAF a exigé un traitement en urgence du dossier, il est prévu que le TAS rende son verdict dans un délai ne devant pas dépasser les deux semaines. Les Usmistes réclament l’annulation des décisions de la CAF qui a expédié le dossier piétinant lamentablement les règlements des instances internationales. Si le TAS dont les décisions sont ‘’exécutoires’’ venait à donner gain de cause à l’USMA, la CAF sera dans l’obligation de reprogrammer le duel footballistique algéro-marocain loin de toute forme de considération politicienne nuisible aux vertus de l’olympisme. Le sport est l’affaire exclusive des sportifs.
K. Yamine
