Election présidentielle du 7 septembre : Les partis politiques se positionnent

 A quelque mois de l’élection présidentielle anticipée, la scène politique s’emballe. Les premières candidatures sont annoncées, pour le moment, par des partis politiques.

Les états-majors de plusieurs formations se disent prêts à toutes les options menant vers des partenariats politiques. D’autres ont déjà sauté le pas, formant des coalitions autour d’un seul candidat, à l’instar de six d’entre elles qui se sont mises sous la bannière de l’Alliance nationale républicaine (ANR) dont le secrétaire général, Belkacem Sahli, vient d’être adoubé. De son côté, la secrétaire générale du Parti des travailleurs, Louisa Hanoune, a annoncé officiellement sa participation. Car même si l’échéance de la présidentielle semble un peu lointaine, les partis savent pertinemment que l’intermède de la saison estivale peut s’avérer un hiatus difficile à rattraper avec la rentrée sociale. Alors, on réanime les cellules partisanes locales en rameutant les militants, histoire d’engranger le plus d’atouts. Les bureaux locaux des partis sont désormais sollicités. Mais dans ce qui semble une bataille politique, tous les partis qui se sont exprimés jusque-là ont rappelé que quels que soient les enjeux du scrutin du 7 septembre prochain, l’unité et la souveraineté de l’Algérie sont une ligne rouge. Selon eux, dans le contexte régional et international caractérisé par des guerres et des menaces de plus en plus persistantes de conflits armés, il n’y a pas de place aux diatribes et autres jugements à l’emporte-pièce, mais plutôt au confortement de la cohésion nationale.

R. N.

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