Le risque de famine à Ghaza est « très élevé », selon l’envoyé américain
L’envoyé spécial américain pour les affaires humanitaires au Moyen-Orient, David Satterfield, a prévenu que le risque de famine dans la bande de Ghaza, théâtre d’une agression génocidaire sioniste depuis près de sept mois, « est très élevé ».
Cité mardi soir par la chaine américaine El-Horra, Satterfield a déclaré que « le risque de famine concerne toute la bande de Ghaza », dévastée par les bombardements sionistes depuis le 7 octobre 2023, soulignant que ce risque « est très élevé » dans le nord de l’enclave assiégée depuis 17 ans.
L’émissaire américain a appelé, dans ce contexte, à « accroitre le volume de l’aide » destinée à ceux qui en ont besoin.
Le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM) a déclaré mardi que 200 jours après l’agression génocidaire sioniste contre Ghaza, « la moitié de la population souffre de la faim ».
Le PAM a souligné que son aide n’est « qu’une goutte d’eau dans l’océan des besoins, et qu’un cessez-le-feu est nécessaire » dans l’enclave.
L’entité sioniste restreint l’entrée de l’aide à Ghaza, ce qui a conduit à des pénuries de nourriture, de médicaments et de carburant et provoqué une famine qui a coûté la vie à des enfants et à des personnes âgées dans l’enclave palestinienne, habitée par environ 2,3 millions de Palestiniens, dont environ deux millions de personnes déplacées à cause de l’agression.
L’occupation mène une agression meurtrière contre Ghaza, qui a fait plus de 111 000 victimes entre martyrs et blessés, dont la plupart sont des femmes et des enfants, selon les données palestiniennes et onusiennes.