Côte d’Ivoire : Un projet de développement de la résilience agricole initié par la FAO 

Un projet visant à développer des technologies de résilience du secteur agricole face aux chocs climatiques en Côte d’Ivoire a été lancé à l’initiative de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). 
Financé à hauteur de cinq millions de dollars par le Québec, le projet « Sécurité alimentaire et agriculture : une adaptation accélérée » (SAGA) est coordonné par la FAO dans trois pays francophones, Haïti, le Sénégal et la
Côte d’Ivoire, particulièrement vulnérables au changement climatique. Il doit s’achever en 2026.
En Côte d’Ivoire, le secteur agricole est un pilier de l’économie du pays avec plus de 20% du PIB, mais il est affecté par le changement climatique qui occasionne une baisse de la pluviométrie et une baisse de la
productivité agricole.
Avant le lancement de ce projet à Grand-Bassam (40km au sud-est d’Abidjan), un atelier de consultation a permis à tous les partenaires d’échanger et de s’accorder sur les activités prioritaires à mettre en œuvre, en adéquation avec les besoins nationaux en termes d’adaptation au changement climatique, selon le représentant résident de la FAO en Côte d’Ivoire, Attaher Maïga.
Le projet SAGA prendra en compte les besoins exprimés dans le Plan national d’adaptation du secteur agricole de la Côte d’Ivoire et permettra de sensibiliser et de former les populations aux bonnes pratiques culturales d’adaptation au changement climatique.
« En tant que bras technique du ministère de l’Agriculture, nous avons beaucoup de technologies qui permettent aux producteurs de résister ou de s’adapter aux nouvelles conditions de production afin d’atteindre  l’autosuffisance alimentaire dans cet environnement de changement climatique », a indiqué Louise Akanvou, directrice de la coopération et de l’appui au développement au Centre national de recherche agronomique (CNRA) de Côte d’Ivoire.
D’après elle, le CNRA aura à charge de mettre à la disposition des producteurs toutes les technologies qui leur permettront d’être résilients au changement climatique, « partant des variétés à cycle court, des variétés qui produisent mieux en condition de fertilisant moindre ou en condition d’utilisation faible en eau ».
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