Dans le tumulte des conflits régionaux et internationaux, l’Algérie se distingue, une fois de plus, comme fervent défenseur de la paix et de la justice.
Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a récemment affirmé que la résolution adoptée par le Conseil de sécurité exigeant un cessez-le-feu immédiat à Ghaza n’était que le commencement d’un processus vers la réalisation des aspirations légitimes du peuple palestinien.
Dans des déclarations poignantes, Bendjama a souligné la nécessité impérieuse pour toutes les parties impliquées de respecter cette résolution. Il a martelé l’urgence d’arrêter l’effusion de sang et les souffrances qu’endure le peuple palestinien. Pour l’Algérie, cette résolution représente bien plus qu’un simple texte, mais incarne l’espoir d’une vie meilleure pour les Palestiniens. Et bien plus que de simples paroles, puisque notre diplomatie s’engage pleinement dans la réalisation de ces aspirations. Son plaidoyer passionné au sein du Conseil de sécurité reflète son engagement inébranlable envers la justice et la dignité humaine.
En appelant à l’application stricte de cette résolution, l’Algérie a démontré son leadership moral sur la scène internationale. Sa diplomatie proactive qui vise à mettre fin aux conflits et à promouvoir la réconciliation assume pleinement son rôle de gardienne de la paix, un rôle qu’elle remplit avec détermination et éloquence. Avec une tradition diplomatique profondément enracinée dans son histoire, l’Algérie se réaffirme aujourd’hui comme un acteur majeur et incontournable dans la quête de la paix et de la justice à l’échelle mondiale. Et continue à se distinguer par son engagement indéfectible envers les principes de solidarité, de coopération et de respect mutuel entre les nations.
Au cœur de l’action diplomatique algérienne réside la conviction profonde que chaque individu a le droit à la paix et à la sécurité. Elle reste, ainsi, une source d’inspiration et d’espoir pour tous ceux qui aspirent à la paix et à la justice universelles.
L’agenda complet de l’Algérie
Pour Ahmed Mizabi, spécialiste des questions sécuritaires, «l’adoption de cette résolution renforcera sans aucun doute notre position diplomatique dans la région». Il faut savoir, dit-il, que «l’Algérie a fait son entrée au Conseil de sécurité avec un agenda complet et une préparation sans précédent, ayant élaboré une série de priorités et coordonné avec diverses parties prenantes, que ce soit au niveau régional, arabe, ou islamique». En tant que membre non permanent du Conseil de sécurité, ajoute l’expert, «l’Algérie représente la voix des opprimés du continent africain et de la région arabe et islamique».
Un engagement moral et actif
De plus, poursuit Mizabi, «l’adoption de cette résolution rappelle les engagements sincères exprimés par notre représentant permanent à l’ONU, Amar Bendjama, qui avait affirmé que l’Algérie ferait tout son possible pour défendre et faire respecter les droits du peuple palestinien. Cette promesse a été fidèlement tenue, ce qui illustre la contribution significative de l’Algérie dans cette situation historique. Ces actions honorables ne sont pas étrangères à la tradition diplomatique algérienne, reconnue pour son rôle crucial dans de telles circonstances».
Selon l’expert, «plusieurs défis ont été relevés, notamment la neutralisation du veto américain, grâce à une coordination efficace des positions. Ce veto a été contourné afin de permettre l’adoption de cette résolution». Toutefois, estime Mizabi, «la diplomatie algérienne est confrontée à d’autres tâches, notamment la coopération avec diverses organisations internationales et groupes pour garantir l’interprétation et la mise en œuvre de cette résolution».
Ceci, dit-il, «est particulièrement crucial à la lumière des expériences passées, où l’entité sioniste a été reconnue pour ne pas respecter les résolutions, les considérant comme illégales». Pour lui, «l’approche diplomatique algérienne se distingue par sa clarté et sa sincérité, s’appuyant sur les réalités du terrain sans être influencée par les tendances ou les pressions». Il explique que «celle-ci est fondée sur des principes et des bases clairs et constants, elle ne marchande pas les intérêts, mais défend les droits des peuples, cherchant la justice pour tous, sans compromis ni transaction».
D’ailleurs, souligne le politologue, «la participation de l’Algérie aux efforts de cessez-le-feu reflète sa position régionale et son influence au sein du groupe international, grâce aux relations d’amitié et de respect mutuel dont elle bénéficie». Cela met en évidence, selon lui, «le fait que l’Algérie joue un rôle dynamique non seulement à l’échelle régionale, mais également sur la scène internationale, en sachant comment exercer son influence de manière efficace pour atteindre ses objectifs, en utilisant ses propres ressources, ses capacités, sa crédibilité et sa fiabilité».
Les expériences passées de l’Algérie sont, affirme Mizabi, «une source d’inspiration pour poursuivre sa lutte pour la restauration des droits et des libertés des peuples opprimés et pour le triomphe des peuples pauvres et vulnérables».
Il conclut en soulignant que «cela illustre l’image d’une Algérie respectée, engagée dans la promotion des droits et de la liberté des peuples et dans la lutte contre la discrimination raciale, tout en faisant des progrès significatifs en matière d’égalité, de résolution des conflits et de gestion des crises».
Assia Boucetta
