Festival de la chanson andalouse pour jeunes : Début de la  5e édition

Un festival, qui se déroule au Centre culturel Aissa-Messaoudi, de Hussein Dey (Alger), sous le slogan «Tournée andalouse», s’est ouvert le 23 mars dernier. Pas moins de 13 troupes de différentes communes de la capitale y participent. Un nombre record selon la présidente de l’Association «Couleurs d’Andalousie», Nassima Fakhreddine.

Organisé par la direction de la jeunesse, des sports et des loisirs, en collaboration avec l’Office des établissements de jeunes et «Couleurs d’Andalousie», la manifestation se veut une célébration de la richesse et de la diversité de la musique andalouse et un encouragement aux  jeunes talents qui contribuent à sa pérennité.

L’ouverture a été marquée par la rencontre de trois écoles de la chanson andalouse: la Sanaâ, le Malouf et le Gharnati, avec la participation d’artistes de Constantine, Tlemcen et Mostaganem.

Nassima Fakhreddine regrette, cependant, l’absence de soutien de la direction de la culture et des arts de la wilaya d’Alger. «L’accord avec la direction de la jeunesse et des sports portait sur la tenue d’un festival annuel de la chanson andalouse pendant le mois de Ramadhan», explique-t-elle. «En plus de notre association, deux autres relevant de la direction de la jeunesse et des sports sont actives. L’une organise un concours de chant choral et l’autre est dédiée à la chanson populaire. Je suis active en tant qu’association et non en tant qu’organisme institutionnel», fait-elle remarquer.

L’Association «Couleurs d’Andalousie» s’engage à préserver ce patrimoine précieux et à le transmettre aux générations futures. Pour ces raisons Fakhreddine espère un soutien et un accompagnement de la part d’institutions.

A en croire notre interlocutrice «La première édition du festival qui a eu lieu en 2018 a été un franc succès. L’Association «Couleurs d’Andalousie» avait remporté le premier prix qui lui a permis de participer au Festival de la musique et de la chanson traditionnelle des jeunes arabes au Caire. «L’expérience s’est révélée enrichissante pour les étudiants et une source d’encouragement pour continuer sur cette voie», nous confie Fakhreddine dont l’association créée en 2014 a pour objectif principal l’enseignement de la musique andalouse.

Pour elle, «le festival est une occasion pour les jeunes talents de démontrer leurs compétences et leur passion pour le genre» .

Dans la soirée de mardi dernier, deux troupes représentant les communes de Bordj El Bahri et de La Casbah se sont produites sur scène. Le public a apprécié la qualité des performances et a applaudi les jeunes artistes.

Le festival se veut, selon les organisateurs, une contribution à la préservation et à la promotion de la musique andalouse, un patrimoine précieux qui fait partie de l’identité algérienne. Il va se poursuivre jusqu’au 30 mars prochain.

 Walid Souahi

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