Le Directeur général des forêts, Djamel Touahria, a annoncé, mardi à Mostaganem, la production de plus de 200.000 plants d’arganiers, dans le cadre du programme national de développement de la filière d’argan initié par le président de la République M. Abdelmadjid Tebboune.
Lors de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya, M. Touahria a souligné, à propos du programme national de développement et de croissance de cette filière économique, actuellement en phase de production de plants ayant dépassé, à ce jour, 200.000 arbustes, que c’est une « production remarquable ».
Le DG des forêts a ajouté que le nombre d’arganiers plantés au niveau de plusieurs wilayas a été expérimenté à travers plusieurs régions du pays, dont Mostaganem qui a une spécificité et une histoire dans la production de ce type d’arbres.
Le même responsable a approuvé la proposition des autorités locales de créer un centre régional de valorisation de l’arganier (rattaché au centre national situé dans la wilaya de Tindouf), au niveau de la maison sylvicole dans la forêt des dunes de sable de la commune de Stidia (à l’ouest de Mostaganem). Il a indiqué que ce projet est ouvert à d’autres partenaires, notamment universitaires, et permettra d’exploiter le site et l’expérience des cadres du secteur dont dispose la wilaya.
Auparavant, le Directeur général des Forêts a supervisé le lancement du projet de réhabilitation et de développement de l’arganier au niveau du site, sachant qu’un montant de 10 millions de dinars a été consacré pour la plantation de 600 arbres sur une surface de 4 ha et réhabiliter la pépinière de production de la commune de Aïn Nouissy.
Dans la commune de Benabdelmalek Ramdane, M Touahria a inspecté la forêt de cure et de repos « Bourahma » et a reçu des explications sur l’état d’avancement des projets de six autres forêts du même type au niveau du cap Ivy, Sidi Mansour, Ard Khadra, Houria, Aïn Brahim et Souidi.
Le wali de Mostaganem Ahmed Boudouh a décidé, lors de cette visite, de récupérer l’assiette foncière réservée à l’Institut agricole de la ferme de Nehari, dans la commune de Hadjadj, en raison de la négligence dont elle fait objet, en proposant sa restauration et de la mettre à la disposition du secteur des forêts comme annexe de l’Ecole nationale des forêts.
