Cour suprême : La numérisation, un effort continu

Le premier président de la Cour suprême, Tahar Mamouni, a souligné, samedi à Alger, l’attachement de son instance à se mettre au diapason des efforts de l’Etat en matière de numérisation, et ce, à travers la dématérialisation du travail judicaire pour parvenir à une Cour suprême numérique.

Dans une allocution prononcée à l’ouverture de la cérémonie de célébration du 60e anniversaire de la création de la Cour suprême, organisée au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal, sous le thème « Vers une Cour suprême numérique », M. Mamouni a précisé que la Cour suprême « à l’instar des autres institutions de l’Etat, a lancé un programme de dématérialisation du travail judicaire pour parvenir à une Cour suprême numérique ».

Ce programme, dont la mise en œuvre coïncide avec la célébration de cet anniversaire, « s’inscrit dans le prolongement des étapes parcourues par la Cour suprême dans le cadre de la modernisation du travail judicaire, à travers les applications en vigueur depuis 2007 », a-t-il affirmé.    Et d’ajouter que la célébration de cet anniversaire représentait « une halte pour évaluer les réalisations enregistrées par cette institution judicaire, au cours de la dernière décennie, notamment à la lumière des réalisations concrétisées par notre pays dans les domaines économique et social pour se hisser au rang des pays développés, dans un monde où les nouvelles technologies et la numérisation sont impératives », rappelant que ces domaines « sont au cœur des priorités des hautes autorités du pays, qui les ont intégrés dans la stratégie de mise en œuvre de l’ensemble des programmes tracés au titre de l’action gouvernementale ».

Cet intérêt s’est traduit par « la création d’une instance dédiée, à savoir le Haut-commissariat à la numérisation (HCN), en tant qu’organe ministériel chargé de cette mission », a soutenu M. Mamouni.

Le premier président de la Cour suprême a, par ailleurs, indiqué que la coopération internationale en matière de numérisation était « une nécessité impérieuse engageant la Cour suprême à échanger les expertises et les expériences dans ce domaine avec les Cours de cassation auxquelles elle est liée par des accords de coopération, en vue d’atteindre l’objectif escompté, en concrétisation de ses missions constitutionnelles : la sécurité juridique et judicaire ».

Un film documentaire a été projeté lors de la cérémonie, en présence de cadres supérieurs, de personnalités nationales et de représentants de plusieurs secteurs, ainsi que de présidents et de représentants des Cours suprêmes de pays frères et amis.

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