Sportives algériennes : Performance et élégance

Les femmes algériennes brillent telles des étoiles dans un monde du sport fortement concurrentiel et rayonnent de mille feux.

Des icônes incarnant l’incroyable génie et l’évident savoir-faire de la gent féminine algérienne, à l’instar de leurs devancières, telles que Sakina Boutemine, Yasmina Azzizi, ou encore Hassiba Boulemarka, Salima Souakri et Nouria Benida Merah, pour n’en nommer que quelques-unes. Le ciel du sport national scintille de nouvelles étoiles issues de la nouvelle génération, dont les spécialistes connaissent et reconnaissent leurs talent incontestable. Parmi elles, la gymnaste Kylia Nemour (18 ans). Née en terre française, elle a choisi de défendre les couleurs algériennes. L’année 2023 a été celle de sa consécration.

Nemour a brillamment décroché la médaille d’or lors du championnat d’Afrique avant de placer la barre encore plus haut en remportant une belle médaille d’argent lors des championnats du monde d’Anvers, dans la spécialité des barres asymétriques. Insatisfaite de l’insigne argenté, la jeune Kylia appuya  sur le champignon pour faire sensation lors des récents championnats du monde en Allemagne en 2024, remportant remarquablement l’or dans la même spécialité. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en promoteur des droits et de l’émancipation des femmes, n’a pas manqué de lui adresser un émouvant message de félicitations. Nemour promet désormais de faire retentir l’hymne national aux prochains Jeux olympiques de Paris en 2024.

Combattante de nature et inflexible devant la difficulté, Imanène Khelif se fait également remarquer dans la très exigeante discipline de la boxe. Malgré le complot dont elle a été victime en octobre 2023 lors des championnats du monde de New Delhi, qui l’a privée d’une finale où elle était fortement pressentie pour le titre planétaire de la boxe amateur, la native de Tiaret, capitale de la fantasia,  a refusé d’abdiquer et a imposé sa prédominance lors des tournois régionaux et continentaux. Et c’est dans la logique de son immense talent que Khelif est championne de l’ensemble des compétitions panarabes, méditerranéennes et africaines. Déterminée à se «faire» justice après la hogra qui l’a empêchée de décrocher une médaille d’or mondiale, Imane Khelif n’a d’yeux que pour les Jeux olympiques parisiens, afin de permettre à l’Algérie de renouer avec les consécrations olympiques.

D’autres athlètes ont également brillé dans moult disciplines, offrant à leur pays de précieux titres qui mettent en relief le potentiel immense de la femme algérienne. Parmi elles, on peut citer Cylia Ouikane, Louiza Abouriche (karaté), Amina Belkadi (judo), Nesrine Houili (cyclisme) et Tanina Maâmeri (badminton). Toutes ces «braves» ont signé en lettres d’or leur participation probante dans les tournois internationaux, marquant, par la même occasion, le retour en force du sport féminin algérien. C’est également le cas de l’équipe nationale féminine de football. Celle-ci ambitionne de réaliser une phase finale exceptionnelle de la CAN 2024 après une éclipse de plusieurs années. Il ne faut pas oublier, par ailleurs, le mérite du handisport féminin, source par excellence de satisfaction. En l’occurrence, une éclatante performance lors de la Coupe du monde 2023 de para-powerlifting tenue au pays des pharaons, après les médailles d’or remportées par Samira Gouiri et Necara Merar.
K. Yamine

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